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Gazoduc Nigéria-Maroc: "Que de bonnes nouvelles!" Leïla Benali

"On commence toujours un projet par la fin. Quand on programme un GPS on lui dit où on va, pas où on est." Alain Leblay

De Washington à Pékin, le gazoduc Afrique atlantique attire toutes les convoitises

Au cœur des enjeux énergétiques mondiaux, le gazoduc Nigéria-Maroc, désormais baptisé Gazoduc Afrique Atlantique, attire les regards des grandes puissances. Entre offensive américaine, avancées chinoises et ambitions marocaines, ce projet titanesque de 25 milliards de dollars s’impose comme un levier stratégique pour l’intégration régionale, la transition énergétique et la sécurité d’approvisionnement du continent africain et de l’Europe.

Le projet stratégique de gazoduc reliant le Nigéria au Maroc, désormais rebaptisé Gazoduc Afrique Atlantique, suscite un vif intérêt international. Lors des réunions de printemps 2025 du FMI et du Groupe de la Banque mondiale à Washington, le ministre nigérian des Finances, Wale Edun, a révélé l’intérêt croissant des États-Unis pour ce mégaprojet énergétique, indique le quotidien L’Economiste dans son édition du mercredi 30 avril.

«Les principaux domaines d’intérêt incluent les investissements américains dans le secteur du gaz naturel nigérian, en particulier le gazoduc Nigéria-Maroc, compte tenu des vastes réserves de gaz du pays», a-t-il déclaré devant la presse. Ce positionnement américain pourrait être interprété comme une réponse géostratégique à l’influence croissante de la Chine en Afrique, lit-on.

En effet, la Chine est également sur les rangs. Le groupe industriel Jingye, un géant chinois de l’acier, a annoncé en début d’année sa participation au projet via sa filiale britannique Jingye British Steel, qui s’engage à fournir l’acier nécessaire à la construction du pipeline.

Le projet de gazoduc africain atlantique (Nigeria–Maroc) reçoit l’appui financier des Émirats arabes unis et de plusieurs bailleurs multilatéraux, affirme Leïla Benali

Le Maroc a annoncé l’adhésion des Émirats arabes unis (ÉAU) au cercle des bailleurs du projet de gazoduc africain atlantique (GAA) destiné à acheminer le gaz naturel nigérian vers l’Europe en passant par le territoire marocain. Le coût de cette entreprise est estimé à 25 milliards de dollars.

Lors d’une intervention devant les membres du Parlement, Leïla Benali, ministre de la transition énergétique et du développement durable a précisé, lundi 5 mai, que le financement associe également la Banque islamique de développement (BID), la Banque européenne d’investissement (BEI) et le Fonds de l’OPEP pour le développement international.

«Le Maroc a achevé l’ensemble des études techniques préalables, qu’il s’agisse des relevés de faisabilité ou des travaux d’ingénierie de base», a déclaré la ministre, citée par la presse nationale.

Le tracé projeté s’étendra sur près de 5 660 kilomètres, depuis les infrastructures nigérianes jusqu’à la ville de Dakhla, au sud marocain, laquelle sera reliée au réseau gazier du nord marocain. Cette configuration permettra de desservir les marchés européens à travers le détroit de Gibraltar.

Mᵐᵉ Benali a également indiqué que le contrat de fourniture des conduites métalliques a été attribué au groupe chinois Jingye Steel, sans divulguer la valeur de l’accord ni en préciser les modalités. Une information dévoilée par Barlamane.com en primeur en décembre 2024.

Par ailleurs, un accord a été signé entre Rabat et Abuja en vue de la création d’une entité conjointe chargée de la gestion opérationnelle du projet.

Traversant quinze pays d’Afrique de l’Ouest, ce corridor énergétique se distingue par sa portée transnationale et l’ampleur des coopérations qu’il engendre. Il incarne une volonté commune de valoriser les ressources naturelles africaines au service d’un développement régional concerté et structurant.

Avec, presses

 
 
 

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