Le Royaume du Maroc, source d’inspiration inépuisable pour l’algérie
Karim Zéribi avait affirmé avoir «lancé l’idée d’un Conseil mondial de la diaspora algérienne». Une instance en voie de création qui a «vocation à créer des ponts entre nos pays et l’algérie» et «permettre à la diaspora installée partout dans le monde, aux Etats-Unis, en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, de se retrouver».
«Le Conseil devra mettre en avant et en exergue les compétences d’origine algérienne installées partout dans le monde», a expliqué l’ancien député européen, qui annonce une première réunion de cette organisation en gestation au printemps prochain à alger.
On financera cela avec la caisse noire
Rappelons que jeudi 26 mai 2022, le ministre algérien des Affaires religieuses et des Waqfs, Youcef Belmehdi, a révélé que (l’État algérien a attribué 315 milliards de dinars à la Grande mosquée de Paris. Soit prés de 2 milliards d’Euros !)
Le 19 avril 2022, Christophe Castaner, Bernard Laporte, Karim Zeribi, Francis Spziner, Jean-Pierre Elkabbach ou encore l’association Musulmans de France ont participé à un “iftar républicain” de soutien à la candidature d’Emmanuel Macron organisée par la Grande Mosquée de Paris. Une soirée commanditée par le pouvoir algérien.
Gérald Moussa Darmanin naît le 11 octobre 1982. Son grand-père paternel, Rocco Darmanin, né en 1902 à Béja en Tunisie, mineur de profession, est issu d'une famille maltaise catholique, ayant peut-être une lointaine origine arménienne. Son grand-père maternel, Moussa Ouakid, né en 1907 en Algérie dans le douar d'Ouled Ghalia (ex-commune mixte d'Orléansville dans l'Ouarsenis) a été tirailleur algérien, résistant dans les Forces françaises de l'intérieur (FFI) en 1944.
Il s'agit purement et simplement d'un plagiat du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME)
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger:
Institution nationale consultative et de prospective placée auprès de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger a été créé par Dahir en décembre 2007, et constitutionalisé à l'occasion de la réforme constitutionnelle approuvée par le référendum du 1er juillet 2011. Le CCME est notamment chargé du suivi et de l'évaluation des politiques publiques du Royaume envers ses ressortissants à l'étranger. Il a en outre pour mission d'émettre des avis en vue de veiller à la défense des intérêts des Marocain(e)s de l'étranger à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc, de renforcer leur contribution au développement économique, social et humain du pays et de consolider les rapports d'amitié et de coopération entre le Maroc et les pays de résidence.
Regroupant des membres délibérants et des membres observateurs représentant les principaux ministères et institutions impliqués dans la problématique migratoire, le CCME a tenu sa première plénière en juin 2008.
Karim Zéribi, ce repris de justice
L'ex-député européen Karim Zéribi avait condamné en septembre 2020 à deux ans de prison avec sursis et trois ans d'inéligibilité
La cour d'appel d'Aix-en-Provence a aggravé la peine prononcée à l'encontre de l’ex député européen et chroniqueur radio et télé Karim Zéribi ce mercredi. Il a été condamné pour abus de confiance et abus de biens sociaux.
Les magistrats de la cour d'appel des Bouches-du-Rhône ont infligé ce mercredi une peine plus sévère qu'en première instance à l'ex-élu marseillais Karim Zéribi. Condamné le 9 septembre 2020 par le tribunal correctionnel de Marseille à deux ans de prison avec sursis et à une amende de 50.000 euros, le chroniqueur (RMC, CNews) a écopé de trois ans de prison avec sursis et une amende de 80.000 euros pour abus de confiance et abus de biens sociaux.
Détournements et "ambition politique"
"Il a détourné des fonds publics (des subventions versées à deux associations) pour les affecter à des dépenses clairement personnelles et destinées à accompagner ses ambitions politiques", a expliqué la présidente du tribunal Céline Ballérini en rendant sa décision.
Aujourd'hui directeur de l'engagement sociétal et de la transition écologique de la SNCF, l'ancien élu a été reconnu comme le gérant de fait de deux associations qu'il avait créées pour rapprocher la jeunesse des banlieues de la citoyenneté et du monde du travail avant d'en abandonner la présidence.
"C’est un procès qui a un caractère politique alors que je n’étais pas élu, ni en responsabilité politique, ni détenteur d’un mandat, ni capable d’attribuer quelque subvention que ce soit", a poursuivi l'accusé à sa sortie.
Les deux associations, Agir pour la Citoyenneté (APC) puis APC-Recrutement, étaient subventionnées par l'Etat, le conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur et le conseil général des Bouches-du-Rhône.
Intérêts personnels et "calcul politique"
Bien peu d'actions correspondant à leur objet associatif ont été menées, souligne le tribunal, mais les deux structures ont "clairement contribué à fonctionner dans son seul intérêt et à cacher des démarches personnelles et effectuées suivant un calcul politique".
Evoquant "un mélange absolu des genres", les juges ont relevé que les salariés de ces associations travaillaient davantage pour les campagnes électorales de Karim Zéribi.
Financement d'un sondage portant en partie sur sa notoriété, paiement de loyers de son cercle de réflexion sont cités par le tribunal parmi des "agissements inacceptables et répétés".
L'ex-élu a également été reconnu coupable d'abus de biens sociaux dans la gestion d'une société en charge de gérer ses rémunérations de consultant d'où la peine complémentaire prononcée par le tribunal d'interdiction de gérer pendant cinq ans.
Le fils Zéribi parmi quatre autres accusés
Quatre co-prévenus, dont son fils désigné comme "gérant de paille" de cette société, ont été condamnés à des peines allant de trois à six mois de prison avec sursis.
Un sixième prévenu qui avait assuré la présidence de droit des deux associations en tentant d'assainir leur situation financière est relaxé pour une partie des faits mais reconnu coupable pour des encaissements de sommes présentées comme des remboursements de frais injustifiés aux yeux du tribunal.
Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, une institution nationale consultative et de prospective
Institution nationale consultative et de prospective placée auprès de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger a été créé par Dahir en décembre 2007, et constitutionalisé à l'occasion de la réforme constitutionnelle approuvée par le référendum du 1er juillet 2011. Le CCME est notamment chargé du suivi et de l'évaluation des politiques publiques du Royaume envers ses ressortissants à l'étranger. Il a en outre pour mission d'émettre des avis en vue de veiller à la défense des intérêts des Marocain(e)s de l'étranger à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc, de renforcer leur contribution au développement économique, social et humain du pays et de consolider les rapports d'amitié et de coopération entre le Maroc et les pays de résidence.
Regroupant des membres délibérants et des membres observateurs représentant les principaux ministères et institutions impliqués dans la problématique migratoire, le CCME a tenu sa première plénière en juin 2008 ; celle-ci a notamment mis en place six groupes de travail rassemblant les membres, désignés pour un mandat de quatre ans.
Une approche genre aussi systématique que possible
Organisées dès le mois de décembre 2008, les « Rencontres des Marocaines d'ici et d'ailleurs » ont constitué une première illustration de cette démarche et sont devenues depuis un rendez-vous attendu, avec la participation, en 2008 et en 2009, de plus de 400 personnes en provenance de plus de vingt pays. Pour la troisième édition de ces rencontres, le CCME a décidé d'organiser des rencontres régionales avec les femmes marocaines du monde, pour aller au plus près des spécificités de chaque région : en Europe, où la rencontre a eu lieu les 18 et 19 décembre 2010 à Bruxelles et aux Amériques, où la rencontre a été organisée les 14 et 15 mai 2011 à Montréal.
La rencontre internationale sur les retraités marocains, tenue en mai 2009, en partenariat avec douze associations de retraités et le Premier forum des jeunes marocains du monde, organisé avec le Ministère délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger (Ifrane, les 27 et 28 Juillet 2010) sont autant de manifestations en vue de prendre en compte la diversification croissante des populations.
Amplifier l'action culturelle au sein de l'émigration
Convaincu de l'ampleur des attentes de l'immigration et notamment des jeunes générations dans le domaine culturel, le CCME contribue au renforcement de l'offre culturelle du Maroc par l'édition de CD de musique, la traduction et la publication d'œuvres d'auteurs marocains de l'étranger, le soutien aux manifestations culturelles des acteurs associatifs marocains, la présence des artistes marocains de l'étranger dans plusieurs festivals au Maroc, le soutien de la présence des plasticiens marocains de l'immigration dans des salons internationaux, ...
Le CCME a également prêté son concours au montage de quatre expositions sur l'histoire de l'immigration présentées, après leur circulation en Europe, dans dix villes marocaines et notamment dans les grandes zones d'émigration. Une exposition portant sur les relations entre le Maroc et l'Europe, depuis le XIème siècle, a été présentée à Bruxelles, Rabat et Anvers, avant une escale à l'Hôtel de Ville de Paris, en septembre 2011.
En février 2012, le CCME était présent pour la quatrième année consécutive au Salon international de l'édition et du livre (SIEL) de Casablanca, dans stand commun avec le Conseil de la concurrence, le Conseil national des droits de l'Homme et l'Instance centrale de prévention de la corruption. Les quatre institutions ont voulu célébrer avec le public et les exposants cette grande fête populaire de la culture et de la citoyenneté.
Partenaire du Conseil consultatif des droits de l'Homme en 2009, le CCME avait rendu hommage en 2010 avec ses partenaires, le ministère de la Culture et le ministère délégué Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, aux écrivains marocains du monde, invités d'honneur de la seizième édition du SIEL. En 2011, à l'occasion de la 17ème édition du SIEL, le thème du stand du CCME était "Littératures - Migrations – Méditerranée".
Dans le même esprit de renforcement de l'offre culturel du Maroc, le Conseil a participé au Salon du livre de Maghreb de Montréal en mars 2011. Il a pris part à la 26ème édition du Salon international du livre et de la presse de Genève en avril 2012, lors de laquelle le Maroc était l'hôte d'honneur. Puis, lors du dernier trimestre 2012, le CCME a participé à la saison culturelle et citoyenne du Maroc en Communauté française de Belgique et à Bruxelles, DABA Maroc.
Une réflexion sereine sur l'islam en Europe
L'enracinement des populations de confession et de culture musulmanes en Europe soulève des problématiques inédites. Le Conseil a entamé une réflexion de fond par l'organisation de trois colloques internationaux : à Fès (Le statut juridique de l'islam en Europe, Mars 2009), à Casablanca (L'islam en Europe : quel modèle ? Juin 2009) et à Strasbourg en partenariat avec le Secrétariat général du Conseil de l'Europe (Islam en Europe : formation des cadres, éducation religieuse et enseignement du fait religieux, Mars 2010). Ces colloques rassemblent des universitaires européens, des représentants des pouvoirs publics de ces pays ainsi que des acteurs associatifs musulmans. Quatre conventions ont été signées avec des institutions académiques marocaines spécialisées et des partenariats étroits sont en cours avec des institutions européennes similaires.
Contribuer au développement de la recherche scientifique
Estimant que l'élaboration de politiques publiques pertinentes à même de suivre les mutations de l'émigration exige l'établissement d'un agenda national de la recherche, le Conseil a mené plusieurs actions dans ce domaine. Il a ainsi soutenu les colloques scientifiques organisés au Maroc par les équipes de recherche marocaines, organisé un colloque international sur l'apprentissage des langues en immigration, un autre sur les nouveaux paradigmes en sciences sociales sur l'immigration, signé des conventions avec plusieurs universités marocaines et la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (en partenariat avec le MCMRE) en vue d'y ouvrir des centres documentaires, ... Le CCME œuvre également pour la création d'un fonds national de recherche sur l'émigration.
Deux sondages, dont le dernier en partenariat avec le MCMRE, portant sur les attentes des Marocains d'Europe ont été réalisés.
Evaluer les politiques publiques
En vue d'assurer sa double fonction d'institution consultative et de prospective, le CCME procède à une série d'études sur les politiques publiques marocaines ainsi que sur les dynamiques migratoires internationales et les débats qu'elle suscite tant au Maroc que dans les pays de résidence. En parallèle, et grâce à l'implication des membres observateurs, plusieurs auditions des principaux départements et institutions - publiques et privées - concernés par la problématique migratoire ont été tenues. Des séminaires et des colloques ont été organisés concernant différentes problématiques en rapport avec la mission du Conseil (les sportifs Marocains du monde, les journalistes Marocains du monde, l'apport des associations marocaines à l'étranger dans le co-développement, l'impact de crise économique sur les migrants Marocains en Espagne et en Italie, les migrants en situation irrégulière au Maroc, etc.).
Le CCME mène aussi dans ce cadre une politique de suivi et de partenariat avec les institutions internationales impliquées dans la réflexion et l'action dans le domaine de l'immigration.
Une réflexion argumentée et pluraliste sur la citoyenneté
Le CCME a organisé en mars 2009 la Première rencontre internationale des Conseils de l'émigration. Elle s'est conclue par la création d'un comité de liaison et d'un secrétariat assuré par le CCME. La deuxième rencontre est prévue en Espagne. Cette réunion a permis un important échange d'expériences en matière de participation citoyenne des émigrés. Une étude présentant les expériences internationales dans ce domaine a été rédigée par l'équipe de chercheurs du CCME. Le Dahir portant création du Conseil lui confère la mission d'élaborer des avis sur la composition du futur Conseil et sur les modalités de participation des émigrés marocains à la vie démocratique de la nation. L'élaboration de ces avis devra être précédée par une large concertation que le Conseil est tenu de mener avec les acteurs des communautés marocaines à l'étranger, les acteurs politiques et les institutions concernées au Maroc même.
L'organisation d'un séminaire sur les réformes constitutionnelles, les 18 et 19 juin 2011 à Casablanca, au lendemain du Discours de Sa Majesté le Roi annonçant la tenue du référendum du 1er juillet, a enrichi le débat autour de la citoyenneté des Marocains du monde
Le séminaire était l'occasion de présenter deux études inédites. La première est intitulée « Représentation & participation politique des citoyens de l'étranger : Etat des lieux des expériences nationales. Modalités & limites ». La seconde est une étude comparative sur la place accordée à l'immigration et aux communautés expatriées dans la constitution du pays d'origine. Elle a concerné 45 pays.
Encourager la contribution des compétences de l'étranger au développement
Convaincu de la nécessité d'amplifier l'apport des compétences marocaines à l'étranger au développement du Maroc, le CCME a organisé plusieurs réunions avec à chaque fois des dizaines de cadres marocains hautement qualifiés (Montréal, Barcelone, Toulouse, Lyon, etc.). Il a mis en place un réseau social permettant des échanges et des débats, organisé en mars 2010, en partenariat avec le MCMRE, un séminaire sur la contribution des Marocains du monde au débat sur la Charte nationale pour l'environnement, avec plus de cinquante experts marocains résidant à l'étranger.
Un séminaire international sur la contribution des compétences marocaines du monde a eu lieu à Rabat au mois de mars 2012. Ce séminaire était l'occasion de présenter les résultats d'une étude inédite menée par le CCME sur les politiques publiques et les actions associatives de mobilisation des compétences entreprises au Maroc sur les vingt dernières années.
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