Exclusif / Une secte sous diplomatie : La "LUBP", outil d’infiltration de Mehdi Hijaouy
- gherrrabi
- 18 juil.
- 4 min de lecture

La Ligue Universelle du Bien Public "LUBP" cette obscure organisation a tendance sectaire dont Mehdi Hijaouy est membre
Si l'on voulait retracer à grands traits l'histoire du mouvement sectaire, aussi bien en France qu'au plan international, il est indéniable que le caractère prédominant de l'évolution qu'il faudrait mettre en avant est celui de l'importance grandissante de l'argent, jusqu'à ce qu'un phénomène, d'abord identifié par sa dangerosité psychologique à l'égard de l'individu, le soit autant aujourd'hui par son poids économique et financier.

Les mouvements sectaires ont maintenant acquis une influence économique inquiétante et disposent d'un poids financier jusqu'ici encore insoupçonné.
La virginité à tout prix!!:



Une ONG ou une secte déguisée ? Plongée dans les ombres de la Ligue Universelle Publique


L’histoire se répète, mais elle ne trompe plus personne. Après avoir abusé de la confiance de dizaines de victimes au Maroc, en Europe et en Amérique du Nord, Mehdi Hijaouy tente aujourd’hui un nouveau coup: se présenter en victime d’un supposé règlement de comptes entre services marocains. Pour cela, il s’offre les colonnes du quotidien « Le Monde », qu’il utilise comme caisse de résonance afin de redorer un blason définitivement terni par des années d’escroqueries, de manipulations et de falsifications.
L’article publié le 17 juillet 2025 dans le quotidien français prétend révéler que Mehdi Hijaouy est une victime d’une machination orchestrée par les services secrets marocains. Pourtant, derrière la mise en scène d’un « ancien cadre » contraint à l’exil se cache un délinquant notoire, radié des services en 2010 pour manquements graves. Loin d’être un agent d’élite, Hijaouy n’était qu’un exécutant sans envergure, dont la principale spécialité consistait à flatter, mentir et manipuler pour s’ouvrir des portes.
Depuis son éviction, il a méthodiquement construit un personnage fictif : « conseiller en renseignement », « proche du Palais », « intermédiaire privilégié ». Grâce à ces faux titres, il a pu monter des arnaques à grande échelle, promettant investissements, autorisations, titres de séjour et accès à des sphères de pouvoir… en échange de sommes importantes, qu’il faisait ensuite disparaître. Les dossiers sont accablants : plusieurs plaintes, des preuves matérielles, des témoignages concordants et même un mandat d’arrêt international.
Et que fait Hijaouy ?
Il mobilise ses relais dans les médias français et ses acolytes, comme Ali Lmrabet et Hicham Jerando pour inverser la charge : il ne serait plus l’auteur du préjudice, mais sa victime. Il ne serait plus le manipulateur, mais le persécuté.

Ce renversement de rôle est non seulement indécent pour les vraies victimes, mais dangereux pour la crédibilité journalistique. Le Monde, en prêtant sa plume à un homme aussi compromis, sans vérification rigoureuse des faits judiciaires, se fait l’instrument d’une tentative de blanchiment médiatique. Il brouille la frontière entre information et manipulation, entre journalisme et propagande d’escroc.
Les sectes en France
Synthèse du rapport de la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale française sur les sectes — adopté à l’unanimité par la commission en décembre 1995.
Toutes les études consacrées aux « sectes » reconnaissent qu’il est difficile de définir le terme de « sectes » parce que le phénomène est difficile à cerner
1) La notion de « secte » est inconnue du droit français
Cette absence de définition juridique résulte de la conception française de la laïcité, puisque la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen ainsi que la Constitution française assurent l’égalité devant la loi des citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion dans le « respect de toutes les croyances » ainsi que la neutralité de l’Etat.
Le principe de neutralité de l’Etat signifie que les croyances religieuses ne sont pas un fait public sous réserve des restrictions liées au respect de l’ordre public.
2) La conception retenue par la Commission d’enquête
La difficulté de définir la notion de secte a conduit la Commission d’enquête à retenir un faisceau de critères de « dangerosité », tout en étant consciente que chacun de ces critères est sujet à discussion.
Ces critères sont ceux utilisés par les Renseignements généraux 1 dans leur analyse du « phénomène sectaire ».
Il s’agit de :
la déstabilisation mentale ;
le caractère exorbitant des exigences financières ;
la rupture induite avec l’environnement d’origine ;
les atteintes à l’intégrité physique ;
l’embrigadement des enfants ;
le discours plus ou moins antisocial ;
les troubles à l’ordre public ;
l’importance des démêlés judiciaires ;
l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels
les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics.
Toute tentative de mesure globale du « phénomène sectaire » se heurte à un certain nombre de difficultés liées à :
l’imprécision de la notion ;
le type d’activités ;
le lien avec la secte (adeptes, sympathisants, entourage…)
l’impact de critères non quantifiables tels l’implantation internationale de la secte, ses capacités financières, sa stratégie d’infiltration…
Selon les Renseignements généraux français, le nombre de mouvements recensés répondant à l’un des critères de dangerosité indiqués ci-dessus s’élève à 172 pour les «organisations-mères», à 800 si l’on tient compte des satellites. Le nombre d’adeptes — très difficile à quantifier — oscille autour de 160.000, le nombre de sympathisants autour de 100.000.




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