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Burkina Faso / Covid-19: Le festival du film panafricain FESPACO est reporté


COVID-19: Le festival du film panafricain FESPACO est reporté…

Le Conseil des ministres du Burkina Faso a décidé de reporter le FESPACO – le principal festival panafricain biennal de cinéma et de télévision en Afrique – à une date ultérieure non précisée. La nouvelle a été annoncée vendredi par le porte-parole du gouvernement, Ousseni Tamboura, lors d’un point de presse à Ouagadougou. Ce festival cinématographique, qui rassemble des milliers de spectateurs et d’acteurs des quatres coins du monde dans la capitale depuis sa création en 1969 et qui a contribué au succès de nombreux grands réalisateurs africains, devait se tenir à la fin du mois de février. Cependant, la pandémie COVID-19 en cours, qui a fait 10 423 cas de Covid-19 et 120 décès au Burkina Faso depuis son apparition, a jeté un froid dans le flot de l’événement culturel – alors que le continent africain tout entier fait face à la deuxième vague réputée plus sévère que la première.

Histoire et naissance du FESPACO

Pays des hommes intègres le Burkina Faso crée le FESPACO (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) dès 1969. C’est à l’initiative d’un groupe de cinéphiles, notamment François Bassolet, Claude Prieux (Directeur du Centre culturel Franco-Voltaïque) et Alimata Salembéré qui en a été la première présidente en 1969 et 1970. Ces derniers souhaitaient donc que, par l’intermédiaire de ce festival, les populations puissent enfin voir les films de leur propre continent. Ainsi, lors de sa première édition qui s’est déroulée du 1er au 15 février 1969 à Ouagadougou, Cinq pays africains y sont représentés. Ce sont : le Sénégal,la Côte d’Ivoire, la Haute-Volta (actuel Burkina Faso), le Niger et le Cameroun mais également la France et les Pays-Bas. 24 films, dont 18 africains, y ont été présentés. Ce premier rendez-vous draine alors 10 000 spectateurs et est devenu presque le carrefour du cinéma africain tous les deux ans.

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