Australie – France : D’une crise à l’autre, après la crise des sous-marins, la cri

Airbus est « déçu » par une annonce de l’Australie, trois mois après la retentissante dénonciation d’un contrat de sous-marins faramineux, coup dur pour l’industrie de la défense tricolore.
Nouveau revers pour les intérêts français, avec l’Australie. Quelques mois après la rupture du contrat du siècle sur les sous-marins, Airbus a été informé par le gouvernement australien de sa volonté de remplacer des hélicoptères d’origine européenne. L’Australie « a informé Airbus de sa décision de lancer une demande de ventes militaires à l’étranger pour éventuellement remplacer le MRH90 dans les forces armées« , a indiqué un porte-parole à l’AFP, confirmant partiellement une information du journal The Australian. « Nous sommes déçus par cette annonce, mais restons engagés à soutenir pleinement la flotte de MRH90 en service en Australie, et notre importante présence, plus largement, dans le pays », a ajouté ce porte-parole.
Ce développement intervient moins de trois mois après que le gouvernement australien a provoqué une crise diplomatique aiguë avec Paris en annulant un énorme contrat portant sur l’achat de 12 sous-marins français à propulsion conventionnelle pour une valeur de 90 milliards de dollars australiens (55 milliards d’euros).
L’Australie, à la place, a opté pour des sous-marins à propulsion nucléaire américains, dans le cadre d’une nouvelle alliance avec Washington et Londres pour faire face aux tensions stratégiques croissantes entre les Etats-Unis et la Chine dans le Pacifique.
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