top of page
  • Facebook
  • X
  • Youtube

algérie: Mohamed Arkab pourrait remplacer Ahmed Attaf à la tête du ministère des Affaires étrangères

Dernière mise à jour : 19 août 2024

Mohamed Arkab pourrait remplacer Ahmed Attaf à la tête du ministère des Affaires étrangères

Dans les couloirs du ministère des Affaires étrangères algérien, un nom est sur toutes les lèvres, Mohamed Arkab, ministre de l'Energie et des Mines algérien dont le nom circule comme successeur possible d'Ahmed Attaf

  • Le ministre de l'Energie et des Mines algérien, Mohamed Arkab, était en visite au Niger ces 6 et 7 août.

  • Au cours de cette visite, il a examiné les moyens de renforcer et de développer la coopération bilatérale entre son pays et la junte au pouvoir à Niamey, notamment dans le domaine de l'énergie.

  • En sous-main, cette visite avait un autre objectif : donner une longueur d'avance à l'Algérie dans son bras de fer avec le Maroc.

Les raisons derrière la mise à l’écart brutale du désormais ex-ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf. Ce dernier est victime de l’échec de la diplomatie algérienne.



Espagne, États-Unis, France... Le Maroc multiplie les victoires sur le Sahara occidental marocain

Celui qui fut chef de la diplomatie algérienne de 1996 à 1999, a été rappelé le 18 mars 2023 par le duo Tebboune-Chengriha, avec un seul objectif. Les promoteurs de «l’algérie nouvelle» voyaient en effet en Ahmed Attaf l’homme providentiel qui allait redonner vie à la diplomatie algérienne, et surtout, croyaient-ils, contrer le Maroc sur le dossier du Sahara, sur lequel le Royaume venait de marquer des points décisifs durant les derniers années. Il s’agit, de la reconnaissance par l'Espagne, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas ou encore la Belgique... de la marocanité du Sahara.

Le président français Emmanuel Macron, dans une lettre adressée à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à l'occasion de l'anniversaire de son intronisation il y a 25 ans, dit considérer que "le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine".

"Pour la France, l'autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Notre soutien au plan d'autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant", ajoute-t-il.

Appuyé par les États-Unis depuis 2020... Plusieurs pays européens soutiennent la position marocaine

En 2022, l'Espagne, l'ancienne puissance coloniale au Sahara occidental, avait fait volte-face en abandonnant sa neutralité sur le sujet et en jugeant l'initiative marocaine "comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend", réchauffant ainsi des relations tendues avec Rabat. L'Allemagne, les Pays-Bas ou encore la Belgique ont fait des déclarations similaires la même année.

Qualifié de diplomate chevronné dès son retour, et porté aux nues par une presse aux ordres de la junte algérienne,  Attaf va rapidement faire étalage de sa marocophobie.

Ahmed Attaf, est un revenant, puisqu’il a été ministre des Affaires étrangères sous les présidents Liamine Zeroual et Abdelaziz Bouteflika, de janvier 1996 à décembre 1999. Attaf a, par le passé, estimé ouvertement, et à plusieurs reprises, que la fermeture des frontières algériennes, voire le différend sur le Sahara, ne peut indéfiniment rester en suspens. Défend-il toujours la même position, lui qui justifia en son temps et reconnaît avoir rédigé, en 1994, la note préconisant la fermeture des frontières entre les deux pays voisins?

Depuis le 18 mars 2023 à la tête de la diplomatie algérienne, le bilan de Attaf a été plutôt catastrophique aux yeux de ses employeurs. En effet, il a lamentablement échoué dans sa mission principale, à savoir freiner la dynamique de la diplomatie marocaine sur le dossier du Sahara. Mieux, le Maroc a continué à engranger, d’importants acquis, que ce soit à travers le nombre de pays européens ayant soutenu le plan marocain d’autonomie au Sahara comme seule solution à ce conflit factice, ou les dizaines de pays d’autres continents qui ont ouvert des consulats dans les deux grandes villes du Sahara marocain, Laâyoune et Dakhla, en guise de soutien ferme à la marocanité du Sahara.





 
 
 

Comments


bottom of page