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algĂ©rie🏳‍🌈: «Madame MayađŸ‘‘Â» et «Karima ChamiđŸ‘‘Â»... Ces incroyables sagas marquantes des stories "dz" qui s'achĂšvent avec en scandale... [Dossier]

L’AlgĂ©rie vit depuis hier soir au rythme d’une affaire rocambolesque, digne d’un scandale d’Etat. Celle qui se faisait passer pour la petite-fille du pĂšre de la "rĂ©sistance" algĂ©rienne, l’émir Abdelkader, a rĂ©ussi Ă  duper tout son monde, de son entourage jusqu’au sommet du pouvoir.

Elles ne cessent de se multiplier. Les arnaques en tout genre font dĂ©cidĂ©ment les beaux jours des personnes malveillantes prĂȘtes Ă  tout pour s’enrichir de maniĂšre illĂ©gale. Et l’avĂšnement d’internet a contribuĂ© Ă  faire exploser ce genre de pratique.

Les scandales ne cessent de se multiplier dans ce "pays". Profiter
 à en crever!

En effet, une Ă©norme rĂ©vĂ©lation que vient de faire le politologue algĂ©rien Oualid Kebir sur ses rĂ©seaux sociaux. Une dĂ©nommĂ©e Karima Chami, jeune dame syro-algĂ©rienne nĂ©e en 1984 Ă  Alger, mais ayant principalement vĂ©cu en Syrie, au Liban et aux Etats-Unis... vient de tourner en ridicule tout l’appareil Ă©tatique algĂ©rien. Une affaire qui est en train de devenir un vĂ©ritable scandale d’Etat.

Karima Chami dĂ©tentrice de la nationalitĂ© amĂ©ricaine en plus de l’algĂ©rienne et de la syrienne et qui habite Ă  Houston dans l’Etat du Texas se rapproche de l’ambassade algĂ©rienne Ă  Washington. Elle multiplie les opĂ©rations de charme et rĂ©ussit Ă  «fidĂ©liser» un certain Rabii, un agent de sĂ©curitĂ© de la chancellerie. Ce dernier lui fournit des invitations pour les cĂ©rĂ©monies organisĂ©es au sein de l’ambassade.

C’est en marge de l’une de ces fĂȘtes que Karima Chami jette son dĂ©volu sur le sulfureux Aref Mchakra, un journaliste polĂ©miste trĂšs proche des services de renseignements algĂ©riens. Il la prĂ©sente Ă  son tour Ă  Lakhdar Cherrit, connu sous le nom d’Oussama Wahid, un autre journaliste plus introduit dans le sĂ©rail et qui s’était prĂ©sentĂ© aux Ă©lections prĂ©sidentielles de 2019.

L’aventuriĂšre a une idĂ©e fixe derriĂšre la tĂȘte et une ambition chevillĂ©e au corps. Elle veut rentrer en AlgĂ©rie, y jouer un premier rĂŽle et surtout gagner beaucoup d’argent. Le duo Mchakra-Wahid va ĂȘtre ses poissons pilotes pour l’aider Ă  tisser sa toile autour des dirigeants algĂ©riens.

Elle rencontre Ă  Londres l’émir Khaled El Djezairi, petit-fils de l’émir Abdelkader Ă  qui elle offre 5000 dollars. En contrepartie, le rejeton du prestigieux rĂ©sistant algĂ©rien reconnaĂźt qu’elle est la vĂ©ritable descendante et petite-fille de l’émir Abdelkader.

La nasse est tissĂ©e et c’est Aref Mchakra, payĂ© 1500 dollars, qui se dĂ©mĂšne comme un beau diable pour rameuter toute l’AlgĂ©rie officielle vers la nouvellement proclamĂ©e princesse Karima Chami- El Djezairi.

Le premier qui tombe dans le panneau est El Hadi Ould Ali. L’ancien ministre du Sport et actuel patron de la JSK l’aide Ă  obtenir un trĂšs bel appartement dans le quartier huppĂ© de HaĂŻdra sur les hauteurs d’Alger.

« Son altesse la princesse » Karim Chami El Djezairi fait la navette entre Washington oĂč elle participe Ă  la cĂ©rĂ©monie de la fĂȘte de l’indĂ©pendance Ă  l’ambassade d’AlgĂ©rie et ramasse des dons pour la construction d’un orphelinat dans son nouveau pays et Alger oĂč elle multiplie les apparitions publiques et les prestations sur les plateaux de tĂ©lĂ©vision. Le poste de ministre de la Culture lui est promis, mais elle est recalĂ©e Ă  la derniĂšre minute, faute d’avoir un diplĂŽme d’études supĂ©rieures.

Les services de renseignements algĂ©riens qui savent pertinemment qu’il s’agit bien escroquerie continue de la protĂ©ger, mĂȘme si la prĂ©sidente de la Fondation Emir Abdelkader l’a accusĂ© d’arnaque et de supercherie.

Il faut dire que cette « aventuriĂšre » aux mƓurs trĂšs lĂ©gĂšres est connue pour ses frasques et ses relations borderline. Du Caire oĂč elle a fricotĂ© avec un agent des Moukhabarates, Ă  Washington oĂč elle a Ă©tĂ© en relation avec l’homme d’affaires gazaoui Khalid Abou Ahmad recherchĂ© par le FBI, Ă  Houston oĂč elle a divorcĂ© du mĂ©decin libanais Tarek Abou Khmiss pour Ă©pouser, pendant un mois, l’homme d’affaires jordano-palestinien Ahmed Abou Namous.

C’est donc Ă  un scandale d’Etat que font aujourd’hui face les services de renseignements algĂ©riens qui, en la protĂ©geant, prĂ©fĂšrent une fuite en avant qui risque de porter un sĂ©rieux coup Ă  l’image de toute l’AlgĂ©rie.

Madame Maya: comment une inconnue a amassĂ© une fortune en prĂ©tendant ĂȘtre la fille de Bouteflika
Celle qui se présentait comme la fille de Bouteflika pour obtenir des faveurs indues. Retour sur une incroyable saga.

Nachinachi Zoulikha: « Madame Maya », « fille cachĂ©e » de Bouteflika, condamnĂ©e Ă  12 ans de prison « Madame Maya » a Ă©tĂ© condamnĂ©e en appel Ă  douze ans de prison pour blanchiment d’argent et trafic d’influence. Cette femme d’affaires algĂ©rienne avait prĂ©tendu ĂȘtre la fille du prĂ©sident dĂ©chu Abdelaziz Bouteflika.

Inconnue du grand public avant cette affaire, « Madame Maya » a bĂąti une fortune colossale sur une rumeur faisant d’elle la « fille cachĂ©e » de l’ancien chef d’État algĂ©rien et largement relayĂ©e par l’entourage de celui-ci.

Elle a ainsi bĂ©nĂ©ficiĂ© de nombreux privilĂšges et de la protection de hauts responsables, comme l’ancien puissant patron de la police Abdelghani Hamel. Mais son rĂ©seau d’influence s’est effondrĂ© avec la chute du prĂ©sident Bouteflika en avril 2019, chassĂ© du pouvoir aprĂšs vingt ans par le Hirak.

Les enquĂȘteurs ont dĂ©couvert une vĂ©ritable caverne d’Ali Baba lors d’une perquisition de sa rĂ©sidence Ă  Moretti, une station balnĂ©aire huppĂ©e de la banlieue d’Alger. Ils ont saisi prĂšs de 800 000 euros en dinars algĂ©riens, 270 000 euros, 30 000 dollars et 17 kilos de bijoux en or.

Elle a Ă©tĂ© jugĂ©e avec treize autres accusĂ©s parmi lesquels les anciens ministres Mohamed Ghazi et Abdelghani Zaalane, Abdelghani Hamel et plusieurs investisseurs. Ghazi et Hamel ont Ă©copĂ© de 10 ans de prison en appel et Zaalane de huit ans, dans cet Ă©niĂšme scandale de corruption de la fin de l’ùre Bouteflika.

Réputation de noceur

BriĂšvement mariĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1990 avec la fille d’une diplomate avec laquelle il n’a pas eu d’enfant, cĂ©libataire endurci, le chef de l’État traĂźne une rĂ©putation de noceur. Dans cet appartement, il reçoit concubines, filles de compagnie, maitresses de passage, amies ou connaissances de longue date avec lesquelles il se montre toujours d’une infinie dĂ©licatesse et parfois d’une grande gĂ©nĂ©rositĂ©.

Souvent le soir, il Ă©coute sur son rĂ©pondeur les messages que lui laissent admiratrices et intĂ©ressĂ©s, qu’il n’hĂ©site pas Ă  inviter pour un thĂ© en s’affranchissant de toutes les rĂšgles de sĂ©curitĂ© liĂ©es Ă  la protection d’un prĂ©sident.

Appartement, lot de terrain, promotion, prĂȘt bancaire, passeport
 celles qui le sollicitent ne repartent jamais bredouille. Et certaines, en quittant cet antre du pouvoir, ne manquent pas de vanter leur proximitĂ© avec Bouteflika, voire de se prĂ©tendre sous sa protection.

« Madame Maya » le sollicite Ă  son tour un jour de 2004. Le prĂ©sident ordonne alors Ă  Mohamed Rougab, son secrĂ©taire particulier, de la recevoir au Palais d’El Mouradia. En pĂ©nĂ©trant le saint des saints, Nachinachi Zoulikha est persuadĂ©e d’avoir tirĂ© le gros lot.

Ancien fonctionnaire chargĂ© de gĂ©rer les rĂ©sidences d’État, Rougab fait partie des proches parmi les proches du chef de l’État. Un simple mot de sa part et toutes les portes s’ouvrent.

Le projet de Nachinachi visant Ă  crĂ©er un parc d’attraction Ă  Chlef, Ă  200 km Ă  l’ouest d’Alger, traĂźne en longueur ? Qu’à cela ne tienne. Rougab appelle Mohamed El Ghazi, wali (prĂ©fet) de Chlef, pour lui demander de recevoir l’intĂ©ressĂ©e. El Ghazi s’exĂ©cute. « Les instructions du prĂ©sident son appliquĂ©es Ă  la lettre, dira au juge El Ghazi qui occupera les fonctions de ministre du Travail entre 2014 et 2017. Ce sont des ordres. On ne les discute pas. »

Incroyable audace

Dans le bureau de Mohamed El Ghazi, Madame Maya a l’incroyable audace de se prĂ©senter comme la fille cachĂ©e de Bouteflika que ce dernier aurait eu aprĂšs une brĂšve liaison avec une ressortissante suisse. Plus c’est gros, plus ça passe.

Il n’en faut pas plus au prĂ©fet pour dĂ©rouler le tapis rouge Ă  celle qui est devenue son obligĂ©e en deux mots. Un lot de terrain par ci, un logement par lĂ , Nachinachi Zoulikha est comblĂ©e au-delĂ  de ses espĂ©rances. Surtout, elle va se lier d’amitiĂ© avec un homme qui lui servira de courtier pour faire fructifier ses affaires, tisser un vaste rĂ©seau auprĂšs de responsables et de chefs d’entreprises.

Elle utilise sa prétendue filiation comme un sésame

On ne refuse rien Ă  celle qui se prĂ©sente comme la fille du prĂ©sident. Mieux, elle utilise sa prĂ©tendue filiation comme un sĂ©same, et promet d’intercĂ©der en faveur de toute une faune d’hommes d’affaires dĂ©sireux de dĂ©crocher des marchĂ©s ou des prĂȘts bancaires.

Lots de terrain, rĂ©sidences de luxe, carnet d’adresses bien fourni
 trĂšs vite, l’ancienne couturiĂšre passe dans une autre dimension et roule carrosse. Les affaires marchent si bien qu’elle s’installe dans cette villa de Moretti, sorte de principautĂ© pour nantis et protĂ©gĂ©s du pouvoir, oĂč elle reçoit.

Dans son rĂ©pertoire, figure par exemple Abdelghani Hamel, ancien patron de la police nationale. À l’apogĂ©e de sa puissance, Hamel est un membre Ă©minent du cercle prĂ©sidentiel Ă  qui l’on prĂȘte la secrĂšte ambition de succĂ©der Ă  Bouteflika. La proximitĂ© de Madame Maya avec Hamel va lui ouvrir d’autres portes et lui permettre de prospĂ©rer encore davantage.

Les révélations fracassantes du procÚs Hamel

Hamel met Ă  la disposition d’El Maalma un policier de la brigade canine pour dresser ses deux chiens, lui donne un coup de main pour installer des camĂ©ras de surveillance autour de la villa de Moretti et surtout lui ouvre les portes du salon d’honneur de l’aĂ©roport international d’Alger. À la barre, Hamel nie toutes ces allĂ©gations en Ă©voquant une cabale contre sa personne non sans admettre avoir rencontrĂ© la dame Ă  une ou deux reprises.

Transferts illégaux

C’est que Madame Maya et ses deux filles voyagent souvent en Europe, particuliĂšrement en Espagne oĂč elles vont acquĂ©rir un chalet et deux appartements. À chaque voyage, « El Maalma » et ses deux filles font sortir du pays entre 10 et 15 000 euros en cash grĂące Ă  des complicitĂ©s au sein de la police des frontiĂšres.

La législation algérienne autorise chaque voyageur à transporter la somme maximale de 7000 euros avec une autorisation dûment certifiée par la banque, faute de quoi la somme est saisie avec des poursuites judiciaires.

Mme Maya et ses deux filles ont transfĂ©rĂ© illĂ©galement vers l’étranger 1,5 million d’euros


Les contrevenants peuvent mĂȘme s’exposer Ă  une peine de prison. Selon une expertise judicaire que Jeune Afrique a pu consulter, Madame Maya et ses deux filles ont transfĂ©rĂ© illĂ©galement vers l’étranger la bagatelle de 1,5 million d’euros


Le premier revers de fortune arrive en 2017. IntriguĂ© par des sollicitations de personnes associĂ©es aux affaires de Madame Maya, Abdelghani Zaalane, alors prĂ©fet d’Oran (il est promu peu de temps aprĂšs ministre des Travaux publics et des Transports), alerte SaĂŻd Bouteflika, frĂšre cadet du prĂ©sident et puissant conseiller Ă  la prĂ©sidence. Une enquĂȘte est ouverte et sera confiĂ©e Ă  la Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, le contre-espionnage.

Le 16 fĂ©vrier 2017, la villa de Moretti fait l’objet d’une descente de la part des agents de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure qui dĂ©couvrent de fortes sommes d’argent en dinars et en devises ainsi que divers documents dont des passeports. Madame Maya est interrogĂ©e pendant plusieurs jours dans la caserne de la DGSI sur les hauteurs d’Alger.

Complicités en haut lieu ?

Selon ses avocats, les interrogatoires ont Ă©tĂ© plutĂŽt agitĂ©s et la prĂ©venue a Ă©tĂ© obligĂ©e de signer des PV sans les avoir consultĂ©s. Elle sera relĂąchĂ©e aprĂšs plusieurs jours de garde-Ă -vue. La justice ouvre une enquĂȘte, mais celle-ci traĂźne en longueur. L’instruction va durer 26 mois. Entre temps, Madame Maya regagne sa villa et continue son business sans ĂȘtre inquiĂ©tĂ©e.

BĂ©nĂ©ficie-t-elle encore de complicitĂ©s en haut lieu ? Devant le juge qui l’interroge, elle desserre Ă  peine les dents. Pour sa dĂ©fense, elle explique dans un français parfait qu’elle est innocente de toutes les charges. Tout au plus, elle avoue faire des affaires avec les cadres de la prĂ©sidence. « Je suis AlgĂ©rienne, rĂ©pond-t-elle. J’ai le droit d’avoir des biens. Je ne comprends pas cet acharnement. »

Les plus grands escrocs de l'histoire de l'algĂ©rie🎭
Ce sectaire n'est ni marocain et ni chérifien
Le gouvernement marocain a publiĂ© un rapport d'enquĂȘte Ă  l'ambassade de Malaisie concernant un escrocs algĂ©rien.

Selon le rapport partagé, il semblerait que "Habib Mohamed Amin Ben Sayed El Idrissi El Hassani" ou de son vrai nom Mohamed Amin Ouradj est titulaire de deux nationalités, à savoir la France et l'algérie.

Né en algérie en 1984, sa famille s'est installée en France dans les années 1990 avant de retourner dans son pays natal pour poursuivre des études religieuses à l'Université d'Adrar.

Il serait entré au Maroc en 2006 et aurait épousé une Marocaine en 2014.

Mawla Amin a également tenté de changer son nom d'Ouradj en El Idrissi.

Il a Ă©galement affirmĂ© ĂȘtre citoyen marocain alors qu'il Ă©tait Ă  l'origine citoyen français et algĂ©rien.

Le gouvernement marocain affirme qu'il a profité des érudits et des soufis marocains pour accroßtre son influence en Asie du Sud-Est, notamment en Malaisie et en Indonésie.

Mawla Amin utiliserait le nom d'habib afin d'accroĂźtre son influence.

En outre, il prĂ©tendait Ă©galement suivre la voie des soufis, mĂȘme si sa pratique ne peut ĂȘtre vĂ©rifiĂ©e.

Le gouvernement marocain ne confirme strictement aucune activité à caractÚre religieux à l'encontre de cet individu.

Le ministre malaisien des affaires religieuses, Mohd Na'im Mokhtar, ne fera pas de compromis avec les parties qui tenteraient d'exploiter la religion pour des intĂ©rĂȘts personnels ou de groupe.

C'est devenu viral depuis l'annĂ©e derniĂšre lorsqu'un individu prĂ©tendant ĂȘtre originaire du Maroc et Ă©tant un Ă©rudit portant le titre de habib est venu en Malaisie.

Connu sous le nom de Mawla Amin, son arrivée en Malaisie a été accueillie en grande pompe lors de plusieurs cérémonies à travers le pays.

Entre-temps, sa présence est mise en doute par plusieurs partis qui contestent le statut d'habib qu'il revendique.

Les autorités malaisiennes ordonnent au peuple malaisien et aux étrangers de ne pas se rapprocher de la secte islamiste du prétendu chérifien franco-algérien Mohamed Amin al-Hassani.

L’escroc culinaire, Fatima Zohra Laoudedj, alias Sherazade "Serqazad"

L’AlgĂ©rie, est un pays qui ne cesse de nous Ă©tonner par son ingĂ©niositĂ© dans l’art de la rĂ©appropriation culturelle ! Alors que le monde observe avec admiration le patrimoine culturel riche et variĂ© du Maroc, voilĂ  que l’algĂ©rie tente, via la mamie "Sherazade" Laoudedj, de son vrai nom "Fatima Zohra Laoudedj" de s’accaparer une part de ce trĂ©sor culturel en le faisant passer pour le sien.

"L'histoire opĂšre lentement." Ulrich Wickert
Sellou, l'héritage marocain que l'algérie veut voler


En somme, cette tentative d’appropriation culturelle de l’algĂ©rie est un vĂ©ritable festival d’ironie et d’incompĂ©tence. Elle met en lumiĂšre l’inculture qui rĂšgne au sein des plus hautes instances de l’État algĂ©rien et du rĂ©gime militaire sĂ©nile qui le dirige et rappelle Ă  tous, que le patrimoine culturel ne s’acquiert pas par la rĂ©clamation, mais par la prĂ©servation et la valorisation authentiques.

Un escroc algérien condamné à huit ans de prison au Canada

Un ressortissant algérien résidant au Canada a été condamné à huit ans de prison pour vol et voie de faits, rapporte ce samedi le média Radio Canada.

IdentifiĂ© comme Ă©tant Hamid Chekakri, le condamnĂ© a fait neuf victimes en suivant le mĂȘme mode de fonctionnement. Se prĂ©sentant chez des personnes d’un certain Ăąge souhaitant vendre leur maison, se disant intĂ©ressĂ©, l’individu offrait Ă  ses victimes du chocolat bourrĂ© de narcotique. Une fois ses victimes inconscientes, il volait leur argent, les bijoux et autres objets prĂ©cieux.

L’escroc, originaire de la commune d’Hussein Dey Ă  Alger, a Ă©galement sĂ©vi Ă  l’üle Maurice, en IndonĂ©sie, ou encore Ă  Hong Kong oĂč il a Ă©copĂ© en 2003 d’une peine de 40 mois de prison.

Chekakri a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© aux États-Unis, Ă  l’aĂ©roport d’Atlanta (GĂ©orgie), et extradĂ© vers le Canada. Le condamnĂ© faisait face Ă  18 chefs d’accusations, notamment d’avoir administrĂ© Ă  une personne une drogue, matiĂšre ou chose stupĂ©fiante ou soporifique.

Son arrestation continue de faire des vagues, cinq ans plus tard. La ThaĂŻlande a rĂ©cemment demandĂ© au Canada l’extradition du « voleur aux chocolats », un criminel qui avait utilisĂ© un puissant tranquillisant pour dĂ©trousser des victimes Ă  travers le monde, avant d’ĂȘtre arrĂȘtĂ© par un petit groupe de dĂ©tectives de la police de MontrĂ©al en 2018.

L’affaire avait fait grand bruit Ă  l’époque. En 2017, plusieurs personnes ĂągĂ©es qui tentaient de vendre leur maison au QuĂ©bec et en Ontario, surtout des femmes, avaient vu surgir Ă  leur porte un acheteur potentiel particuliĂšrement charmant. AprĂšs avoir discutĂ© du prix de vente, il se disait prĂȘt Ă  conclure la transaction et sortait une bouteille de vin ainsi qu’une boĂźte de chocolats.

« Il avait une bouteille de vin blanc. J’ai dit : “Oh, mon Dieu, arrĂȘtez-moi ça ! Je ne prends pas de vin pendant le jour !” Alors il a ouvert sa boĂźte de chocolats en disant : “Il faut qu’on fĂȘte, il faut cĂ©lĂ©brer” », avait racontĂ© Berthe Cadorette, l’une des victimes, en entrevue avec La Presse.

« Il a pris le chocolat, il m’a mis la main sur le cou, et il m’a mis le chocolat dans la bouche », s’était remĂ©morĂ©e la dame.

La friandise Ă©tait en fait injectĂ©e avec du clonazĂ©pam, un puissant tranquillisant. Mme Cadorette Ă©tait tombĂ©e endormie. À son rĂ©veil, elle s’était fait voler ses bijoux, son argent, son tĂ©lĂ©phone et une collection de monnaies antiques.

« Il Ă©tait dĂ©terminĂ©. C’était un professionnel », avait-elle constatĂ©.

Le manĂšge s’était rĂ©pĂ©tĂ© plusieurs fois, l’homme laissant de nombreuses victimes dans son sillage. Le Service de police de la Ville de MontrĂ©al (SPVM) avait mis sur pied une cellule d’enquĂȘte spĂ©ciale pour traquer le voleur aux chocolats, qu’ils ont pu identifier comme Ă©tant Hamid Chekakri, citoyen algĂ©rien entrĂ© au Canada avec un visa de touriste. L’homme avait quittĂ© le pays avant de se faire Ă©pingler, passant par l’AlgĂ©rie, le Maroc, DubaĂŻ, l’üle Maurice et le Costa Rica. Lorsqu’il avait tentĂ© un nouveau dĂ©placement vers Atlanta, aux États-Unis, les policiers montrĂ©alais avaient enfin pu profiter de l’occasion pour demander son arrestation.

RenvoyĂ© Ă  MontrĂ©al, Chekakri a plaidĂ© coupable et Ă©copĂ© d’une sentence de huit ans de pĂ©nitencier. Un reportage de La Presse avait rĂ©vĂ©lĂ© qu’il avait utilisĂ© le clonazĂ©pam pour dĂ©trousser d’autres victimes Ă  l’üle Maurice, en IndonĂ©sie, en Chine et Ă  Hong Kong. Devant la Commission nationale des libĂ©rations conditionnelles, il a ajoutĂ© avoir Ă©tĂ© aussi arrĂȘtĂ© en Espagne, mais affirme que les accusations dans ce pays ont Ă©tĂ© retirĂ©es. M. Chekakri, qui reconnaissait avoir un problĂšme de jeu compulsif, disait avoir Ă©tĂ© initiĂ© Ă  l’usage des tranquillisants par certaines frĂ©quentations criminelles.

Comme le veut la procĂ©dure, Chekakri a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© d’office aux deux tiers de sa peine, le mois dernier, mais les autoritĂ©s l’ont envoyĂ© dans un centre de dĂ©tention de l’immigration en attendant de pouvoir l’expulser vers son AlgĂ©rie natale.

Mais c’est peut-ĂȘtre vers un autre pays qu’il prendra bientĂŽt l’avion : un procureur public thaĂŻlandais a officiellement demandĂ© au Canada son extradition. Dans sa requĂȘte, il explique que Chekakri avait arnaquĂ© une dame Ă  Bangkok en se faisant passer pour un marchand de diamants originaire de Monaco.

Risque de fuite

L’arnaqueur disait avoir peint plusieurs diamants pour les camoufler, de peur de se faire voler. Il avait fait une dĂ©monstration en redonnant son Ă©clat Ă  une seule pierre prĂ©cieuse avec un produit nettoyant spĂ©cial, mais disait avoir besoin d’argent pour nettoyer le reste de sa rĂ©serve. La femme lui avait confiĂ© environ 40 000 $ US pour acheter du nettoyant, dans l’espoir d’ĂȘtre payĂ©e en diamants. Chekakri l’avait laissĂ©e en plan et s’était enfui avec l’argent. RattrapĂ© par la police thaĂŻlandaise, il avait Ă©copĂ© d’une peine de prison de deux ans, confirmĂ©e par la Cour d’appel, mais s’était enfui du pays avant le jugement final.

Photo: Hamid Chekakri, lors de son arrestation en ThaĂŻlande

Les autoritĂ©s thaĂŻlandaises veulent maintenant qu’il revienne purger sa peine. Leur demande sera entendue sous peu au palais de justice de MontrĂ©al. D’ici lĂ , un enquĂȘteur de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a demandĂ© que Chekakri demeure dĂ©tenu.

« Pour éviter les accusations, il a fui vers plusieurs juridictions », souligne le policier dans une déclaration déposée en cour, en référence à la derniÚre cavale du criminel.

« Il doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un risque de fuite », a expliquĂ© le policier.

Yacoub Belhasni, un algérien ùgé de 23 ans, avait réussi, pendant plusieurs mois, à terroriser et arnaquer de nombreux hauts responsables algériens, dont des ministres de Abdelmadjid Tebboune.
Le dĂ©nommĂ© Belhasni Yakoub, qui est accusĂ© d’avoir usurpĂ© depuis plusieurs mois diverses fonctions officielles, a Ă©tĂ© extradĂ© ce mercredi vers l’algĂ©rie, a annoncĂ© la Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ»retĂ© nationale (DGSN) dans un communiquĂ©.

Yacoub Belhasni, 23 ans et faux gĂ©nĂ©ral, dĂ©voile les pratiques mafieuses des hauts gradĂ©s de l’armĂ©e algĂ©rienne

Yacoub Belhasni, un algĂ©rien ĂągĂ© de 23 ans, avait rĂ©ussi, pendant plusieurs mois, Ă  terroriser et arnaquer de nombreux hauts responsables algĂ©riens, dont des ministres de Abdelmadjid Tebboune. Comment? Il s'est entre autres fait passer, et rien qu’au tĂ©lĂ©phone, pour l’un des gĂ©nĂ©raux algĂ©riens. Une performance Ă  nulle autre pareille au monde.

Les faits qui vont ĂȘtre dĂ©crits ici ne peuvent se dĂ©rouler nulle part ailleurs sur Terre. Nulle part, sauf dans cette «AlgĂ©rie nouvelle», la douce sĂ©rĂ©nade que chante le duo Tebboune-Chengriha.

  • Dans quel autre pays au monde un ministre peut-il se soustraire aux lois rĂ©gissant la hiĂ©rarchie administrative et la solidaritĂ© gouvernementale, pour se soumettre aux ordres d’un gĂ©nĂ©ral de l’armĂ©e sans en rĂ©fĂ©rer au Premier ministre ou au chef de l’Etat?

  • Dans quel autre pays, le patron du pĂŽle public des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision fait interrompre les programmes pour diffuser une fausse information, relative Ă  l’arrestation d’un escroc Ă  Chypre?

  • Comment cela a-t-il pu se produire?

Ce ministre a reçu un appel, via l’application WhatsApp, d’un jeune homme de 22 ans Ă  peine, qui s’est tout simplement fait passer pour le gĂ©nĂ©ral Chouiter, le patron de la Direction centrale de la sĂ©curitĂ© de l’armĂ©e (DCSA).

En usurpant des fonctions rĂ©glementĂ©es, civiles et militaires, cet individu a pu commettre plusieurs escroqueries, dont les victimes sont nombreuses. Notamment, des anciens ministres, des personnalitĂ©s politiques et des diplomates. En effet, ces derniers ont versĂ© des sommes d’argent Ă  Belhasni Yakoub.

Par ces tours jouĂ©s Ă  des ministres et hauts responsables algĂ©riens -car il a usurpĂ© l'identitĂ© de ce haut gradĂ© algĂ©rien Ă  plusieurs reprises-, ce jeune homme de 22 ans, qui opĂ©rait depuis l’étranger, a rĂ©vĂ©lĂ© la vraie nature de son pays, oĂč le prĂ©sident de la rĂ©publique, ses ministres et d'autres hauts fonctionnaires civils de l’Etat ne sont que les subalternes des vrais dĂ©tenteurs du pouvoir: la mafia des gĂ©nĂ©raux de l’ArmĂ©e nationale populaire (ANP) qui dirige d’une main de fer le pays depuis son indĂ©pendance, en 1962.

Fort d'un riche carnet d’adresses, et de sa connaissance des rouages de la mafia militaire algĂ©rienne, Yacoub Belhasni a rĂ©ussi, depuis ses deux lieux d'exil, en GrĂšce puis dans l'Ăźle de Chypre, Ă  mettre au pas plusieurs hauts responsables algĂ©riens, dont des ministres, des walis, des ambassadeurs, des consuls
 Le tout, en se faisant passer, Ă  l’autre bout du fil, pour un puissant gĂ©nĂ©ral de l’armĂ©e algĂ©rienne.

Se prĂ©sentant le plus souvent comme le chef de l’un des services de renseignements locaux, Yacoub Belhasni a contactĂ© un certain nombre de ministres actuellement en exercice, des soumis patentĂ©s, obĂ©issant aux moindres desiderata des hauts gradĂ©s de l’armĂ©e. Parmi les victimes de ce vrai usurpateur, il faut compter le ministre du Commerce, Kamel Rezig, ou celui de la Communication, Mohamed Bouslimani, qui ont subi un vrai savon au tĂ©lĂ©phone de la part ce faux gĂ©nĂ©ral. Une communication qui les a littĂ©ralement terrorisĂ©s, Ă  tel point qu’ils n’ont pas Ă©tĂ© Ă  mĂȘme de se rendre compte du piĂšge dans lequel ils sont trĂšs piĂštrement tombĂ©s.

Pourtant, les mĂ©dias du service public algĂ©riens avaient dĂ©jĂ  alertĂ©, dĂšs juillet dernier, sur ces faits Ă©tranges qui se dĂ©roulaient dans ces sphĂšres gouvernementales, en mettant dĂ»ment en garde contre les agissements du jeune Yacoub Belhasni (22 ans), prĂ©tendu ĂȘtre un repris de justice et un escroc qui «usurpe des fonctions civiles et militaires» dans le but d’extorquer des sommes d’argent Ă  de hauts responsables algĂ©riens.

Une forte mobilisation des services de renseignements algĂ©riens a mĂȘme Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ©e en vue d’extrader ce jeune «escroc».

Tout a commencĂ© en juillet 2022, quand un appel Ă  tĂ©moin a Ă©tĂ© lancĂ© par le tribunal de Bir Mourad Rais (dans la banlieue sud d’Alger), au cours duquel il a Ă©tĂ© demandĂ© Ă  toute personne victime d'une tentative d’extorsion de fonds de la part de Yacoub Belhasni de porter plainte contre ce prĂ©sumĂ© escroc pour qu’il puisse ĂȘtre lĂ©galement poursuivi et jugĂ©.

Deux mois plus tard, une dĂ©pĂȘche de l'agence de presse du pays, AlgĂ©rie presse service (Aps), datĂ©e du 12 septembre 2022, a annoncĂ© que Yacoub Belhasni, «poursuivi par la justice pour de graves affaires d'escroquerie, dont ont Ă©tĂ© victimes d'anciens ministres, des personnalitĂ©s politiques et des diplomates, continue dans ces pratiques criminelles depuis la GrĂšce, pays qu'il a rejoint clandestinement».

Il est donc dĂ©sormais clair, comme l’ont laissĂ© entendre beaucoup d’analystes algĂ©riens, que le jeune Yacoub Belhasni, qui a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© un agent des renseignements algĂ©riens avant de fuir pour l’Europe, a fidĂšlement dupliquĂ©, Ă  son profit personnel, des pratiques qui ont cours dans les hautes sphĂšres du systĂšme militaro-politique algĂ©rien.

D’ailleurs, par ses agissements, Yacoub Belhasni serait Ă  l'origine de la nomination rĂ©cente par Abdelmadjid Tebboune de plusieurs walis et directeurs de dĂ©partements, mais aussi d’ambassadeurs et de consuls, suite Ă  des contacts tĂ©lĂ©phoniques entre ce faux gĂ©nĂ©ral et le ministre de l’IntĂ©rieur, ainsi que celui des Affaires Ă©trangĂšres.

Mais le fait le plus rocambolesque dans l’affaire de ce faux gĂ©nĂ©ral est encore Ă  venir: Yacoub Belhasni s’est substituĂ©, les 26-27 octobre dernier, au gĂ©nĂ©ral Abdelaziz Nouiouet Chouiter, nommĂ© en septembre dernier en tant que nouveau chef de la Direction centrale de la sĂ©curitĂ© de l’armĂ©e (DCSA). Le jeune homme de 22 ans a signĂ© au nom de ce gĂ©nĂ©ral, dans un document pourvu de l'en-tĂȘte du ministĂšre de la DĂ©fense et de la DCSA, un communiquĂ© adressĂ© par WhatsApp au directeur de la tĂ©lĂ©vision publique algĂ©rienne (ENTV), annonçant qu’il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă  Chypre, au cours d’une opĂ©ration conjointe entre les services secrets algĂ©riens et chypriotes. Le jeune homme a donc organisĂ© sa fausse arrestation, qui a Ă©tĂ© diffusĂ©e sur l'ensemble des chaĂźnes du service public du pays... Et le lendemain, il dĂ©voilĂ© le pot-aux-roses, en allant poster sur les rĂ©seaux sociaux l'enregistrement de l’entretien tĂ©lĂ©phonique au cours duquel il avait usurpĂ© l'uniforme d’un gĂ©nĂ©ral de l'armĂ©e, pour donner des ordres au directeur de l’ENTV.

On aurait pu penser que les ministres algĂ©riens et les hauts responsables allaient redoubler de vigilance, aprĂšs la rĂ©vĂ©lation de cette Ă©norme farce. Mais c’est lĂ  mal bien connaĂźtre l’emprise de l’armĂ©e sur les dirigeants civils en AlgĂ©rie. Car dĂšs le lendemain, Yacoub Belhasni s’est Ă  nouveau prĂ©sentĂ© comme Ă©tant le gĂ©nĂ©ral Chouiter pour s’en prendre, cette fois-ci, au ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, et exiger des explications immĂ©diates sur la bourde de la tĂ©lĂ©vision algĂ©rienne. Une communication qui a Ă©galement Ă©tĂ© diffusĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux.

Résumé: voilà un jeune qui organise sa fausse arrestation, annoncée comme une breaking news sur les chaßnes algériennes. Le lendemain, il se fait passer pour un général, et sermonne le ministre algérien de la Communication pour avoir laissé passer une fake news.

 Les «farces» de ce jeune homme auraient bien prĂȘtĂ© Ă  rire, si elles n’étaient pas rĂ©vĂ©latrices de la terreur qu’inspirent les gĂ©nĂ©raux en AlgĂ©rie. Une terreur qui semble paralyser ses habitants, et installe une monstrueuse anomalie dans l’ordre social, politique et Ă©conomique de tout un pays.

Numidia et Rifka: L’incroyable histoire de l’arnaque, qui cible les Ă©tudiants
Une escroquerie qui cible les étudiants

Farouk Boudjemline un repris de justice, plus connu sous le nom de Rifka, voit le jour en 1997. Il est acteur, youtubeur et influenceur algĂ©rien. ÂgĂ© d’à peine 24 ans, Rifka a su se faire une place parmi les youtubeurs et influenceurs les plus suivis en algĂ©rie.

SoupçonnĂ© de complicitĂ© dans l’affaire "Future Gate", Rifka se trouvait sous mandat dĂ©pĂŽt.

Effectivement, la situation dans laquelle se trouvait Farouk Boudjemline (Rifka) n’est pas trĂšs enviable. Le jeune influenceur fait face Ă  une circonstance difficile. Rifka est en effet impliquĂ© dans l’affaire "Future Gate". Cette agence a arnaquĂ© plus de 75 Ă©tudiants algĂ©riens. Ces derniers avaient comme rĂȘve de partir poursuivre leurs cursus universitaires Ă  l’étranger.

Au fait, le crĂ©ateur de contenu est coupable d’avoir fait la promotion de l’agence fictive qui a piĂ©gĂ© les Ă©tudiants. Par consĂ©quent, il a Ă©tĂ© appelĂ© pour comparaĂźtre devant le juge d’instruction auprĂšs du tribunal de Dar El Beida. Ce dernier a ordonnĂ© l’emprisonnement provisoire de Rifka et d’autres cĂ©lĂ©britĂ©s impliquĂ©es dans l’affaire. Il s’agit notamment de l’influenceuse la plus suivie en AlgĂ©rie, Numidia Lezoul et Stanley.

C’est l’arnaque qui cible les Ă©tudiants qui refait surface. Elle n’est pas nouvelle dans le paysage des escroqueries mais fait nombre de victimes. LĂ  encore, le procĂ©dĂ© est bien ficelĂ©. Des escrocs crĂ©ent des entreprises



Via Numidia et Rifka, des Ă©tudiants se sont vu proposer des fausse propositions d’étudier en Ukraine et se sont fait piĂ©ger
 En AlgĂ©rie, les Ă©tudiants algĂ©riens sont de plus en plus nombreux Ă  se tourner vers l’Ukraine pour la poursuite de leurs Ă©tudes. Et pour cause, acceptĂ©e et apprĂ©ciĂ©e dans le monde entier, l’éducation ukrainienne est considĂ©rĂ©e comme l’une des plus qualitatives et ouvertes a dĂ©veloppement.

Le gouvernement ukrainien s’attache Ă  favoriser l’accĂšs Ă  l’éducation Ă  tout le monde, et cela passe d’abord par les prix. Les Ă©tudes en Ukraine sont trĂšs peu coĂ»teuses par rapport aux autres pays europĂ©ens.

D’ailleurs, le pays a un niveau de vie europĂ©en mais avec des prix trĂšs bas. La vie quotidienne et le logement en Ukraine sont Ă©galement peu chers en comparaison de la France, de l’Italie ou d’un autre voisin europĂ©en. Ainsi, avoir un trĂšs bon niveau de vie tout en Ă©tant Ă©tudiant est loin d’ĂȘtre incompatible en Ukraine, contrairement aux autres pays europĂ©ens !

Des plaintes sont classées sans suites

Des parents d’étudiants algĂ©riens en  ont portĂ© plainte pour escroquerie contre le boss de Rifka, et aucune suite n’a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă  ce jour.

Une correspondance diplomatique

La correspondance diplomatique entre l’Ukraine et l’ambassadeur d’AlgĂ©rie Ă  Kiev au sujet de la fraude l’escroquerie
 Dans cette correspondance, Keiv demande l’ouverture d’une enquĂȘte sur l’entreprise « Numidia et Rifka » ciblant les Ă©tudiants.

Cette correspondance, est restĂ©e sans suite, et aucune enquĂȘte n’a Ă©tĂ© ouverte en raison de l’influence du soi-disant Oussama.


 
 
 

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