Un référendum sur une révision de la Constitution algérienne, promis par le président Abdelmadjid Tebboune, sera organisé le 1er novembre prochain, a annoncé lundi soir la présidence dans un communiqué.
« Crise de légitimité » et« Replâtrage ». A chaque « président » sa Constitution. Ainsi le veut la tradition algérienne.
La mafia militaro-politico-financière algérienne, a choisi la date symbolique du 1er novembre 2020, qui marque le début de la guerre d’indépendance contre la France, pour organiser un référendum sur une révision de la Constitution algérienne, a annoncé lundi 24 août un communiqué de la présidence.
« Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce jour Mohamed Chorfi, président de l’Autorité nationale indépendante des élections, qui lui a présenté un exposé sur les préparatifs en cours pour l’organisation des échéances électorales programmées, à commencer par le référendum sur le projet de révision de la Constitution« , indique le communiqué.
Réviser la loi fondamentale du pays
« À la lumière des consultations du président de la République avec les parties concernées, il a été décidé de fixer la date du 1er novembre 2020 pour la tenue du référendum sur le projet de révision de la Constitution« , précise le texte. Le 1er novembre est le jour anniversaire du début de la guerre d’indépendance de l’Algérie (1954-1962).
A chaque « président » sa Constitution. Ainsi le veut la tradition algérienne.
L’Algérie a connu plusieurs constitutions depuis son indépendance
Le pays a adopté de nombreuses Constitutions et chaque « président » tisse sa constitution sur mesure.
la constitution de 1963, suspendue en 1965 ;
la constitution de 1976,
révisée en
1979,
1980
et 1988
articulée à la Charte nationale du 5 juillet 1976,
révisée en
1986.
la constitution de 1989 ;
la constitution de 1996;
révisée en
2002,
2008
et 2016.
en 2020, Abdelmadjid Tebboune lance une procédure pour une révision constitutionnelle, un référendum est prévu pour le 1er novembre de la même année
Le Hirak est de retour…
“Nous sommes les enfants d’Amirouche, nous ne connaissons pas la marche arrière”, scandaient ces manifestants ce samedi 22 août en sillonnant les villes d’Algérie. “C’est le peuple qui décide et nous allons vous enlever et vous dégager”, ont crié encore ces manifestants pacifiques réitérant les appels à mobilisation pour poursuivre les protestations populaires du Hirak afin d’aboutir au véritable changement démocratique souhaité par le peuple algérien.
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