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L’algérie: Outil de déstabilisation, principal soutien au terrorisme, un cancer métastatique qu'il faut éradiquer partout où il existe... [Enquête] - {Part1}

Dernière mise à jour : 2 mai

Depuis les années 90, l’algérie s’inscrit dans une stratégie complexe de soutien et de manipulation des groupes djihadistes, qu’elle exploite pour asseoir ses ambitions régionales, tout en déstabilisant ses voisins du Sahel et en cultivant une influence néfaste dans la région.

Plusieurs rapports d’instituts, de journalistes spécialisés, d’experts en géopolitique, et des pays de la région, indiquent et affirment les liens entre l’Etat algérien et la prolifération des groupes terroristes dans la région du Sahel.

Le plus grand pays d’Afrique, en termes de superficie, quadrille ses frontières qu’il partage avec plusieurs Etats de la région sahélo-saharienne, pour éviter la résurgence de la menace djihadiste. Cependant, les généraux algériens laissent ces frontières poreuses pour certains leaders extrémistes qui viennent se réfugier en algérie lorsqu’ils se sentent en insécurité.

Actuellement, l’algérie se trouve en de mauvais termes avec tout son voisinage immédiat, à l’exception du régime tunisien. Le Niger et le Mali ont officiellement discrédité le régime algérien dans ses tentatives médiatiques de se montrer comme un acteur de la stabilité régionale. Ils ont, au contraire, accusé l’algérie de contribuer à l’instabilité et d’aider les groupes terroristes sur leur sol.

alger rappelle son ambassadeur à Madrid… L’algérie regarde-t-elle l’Espagne comme sa « chasse gardée »?… 

L'algérie a décidé le rappel avec «effet immédiat» de son ambassadeur à Madrid après des déclarations du chef du gouvernement espagnol qui constituent, selon alger, un «brusque revirement» de position sur le Sahara occidental, selon un communiqué cité par les médias officiels.

L'Espagne, très dépendante des fournitures de gaz naturel algérien, a opéré vendredi un changement de position radical sur ce dossier sensible, en soutenant pour la première fois publiquement la position du Maroc d'un plan d'autonomie pour le Sahara occidental, alors qu'elle avait toujours prôné la neutralité entre Rabat et les séparatistes du Front Polisario.

Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a écrit sur X que "les autorités algériennes ont choisi l'escalade" et que les autorités françaises "répliquent comme annoncé".

Le plan d’autonomie recueille « un soutien sans précédent »

 En s’alignant officiellement sur la position du Maroc, l’algérie rappelle son ambassadeur… L’Administration américaine a reconnu en décembre 2019 la souveraineté du Maroc sur le Sahara. En plus, le gouvernement fédéral allemand a mis récemment en avant l’importance de la proposition d’autonomie, la qualifiant de «contribution importante» pour régler ce conflit, la France ne cesse d’affirmer que le plan d’autonomie marocain est la «seule voie» pour mettre fin à ce différend. Les ambassadeurs d’alger à Washington à Paris et à Bonn n’ont pas été rappelés…  L’algérie a décidé le rappel de son ambassadeur à Madrid pour consultations, avec effet immédiat, suite aux déclarations des plus hautes autorités espagnoles constituant un « brusque revirement » de position concernant le dossier du Sahara, indique samedi un communiqué du Ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

« Très étonnées par les déclarations des plus hautes autorités espagnoles relatives au dossier du Sahara occidental, les autorités algériennes, surprises par ce brusque revirement de position de l’ex-puissance administrante du Sahara, ont décidé le rappel de leur ambassadeur à Madrid pour consultations avec effet immédiat« , souligne le communiqué.

Chaque pays a le droit souverain de prendre ses propres décisions.... Qu’est-ce que la souveraineté dans les relations internationales ?

La notion de souveraineté – comme celle d’État – se situe à l’intersection entre les scènes interne et internationale.

La souveraineté interne implique un principe de hiérarchie. Jean Bodin, en 1576, dans Les Six livres de la République, la définit comme la «puissance absolue et perpétuelle d’un Etat». L’État n’est subordonné à aucune autre entité et n’est soumis qu’à sa propre volonté. Il exerce son autorité suprême sur une population et un territoire donnés. La souveraineté signifie donc indépendance, capacité à ne pas se voir imposer la volonté des autres (principe de non-ingérence), et liberté d’organisation interne.

La souveraineté externe repose sur le principe d’égalité entre les États, quelles que soient leur puissance effective, leurs ressources ou leur démographie, et donc indépendamment des inégalités de fait. On parle ainsi, dans la Charte des Nations unies, d’«égalité souveraine» (art. 2 § 1). Cette égalité signifie aussi que les États ne sont soumis à aucune instance supérieure. Ils sont théoriquement subordonnés aux seules normes qu’ils ont eux-mêmes définies ou auxquelles ils ont consenti.

La France expulse 12 diplomates algériens et rappelle son ambassadeur

Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a écrit sur X que "les autorités algériennes ont choisi l'escalade" et que les autorités françaises "répliquent comme annoncé".

Emmanuel Macron a décidé, ce mardi 15 avril 2025, d'expulser "douze agents servant dans le réseau consulaire et diplomatique algérien en France" et de rappeler pour consultations l'ambassadeur français à Alger, Stéphane Romatet.

Dans un communiqué, la présidence française a annoncé que "les autorités algériennes prennent la responsabilité d'une dégradation brutale de nos relations bilatérales".

Les autorités algériennes ont donné, dimanche 13 avril, 48 heures à douze fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur pour quitter l'algérie, en réponse à l'arrestation en France d'un agent consulaire algérien.

L'expulsion de ces Français "méconnaît les règles élémentaires de nos procédures judiciaires" et "est injustifiée et incompréhensible", a ajouté la présidence française.

"Dans ce contexte difficile, la France défendra ses intérêts et continuera d'exiger de l'Algérie qu'elle respecte pleinement ses obligations à son égard, s'agissant tout particulièrement de notre sécurité nationale et de la coopération en matière migratoire", a fait savoir l'Élysée.

L’algérie ce cancer métastatique qui gangrène notre continent
L’expansionnisme algérien
Niger le calvaire des migrants subsahariens refoulés par l'algérie

Des dizaines de milliers de migrants subsahariens ont été expulsés, ces dernières années, par l’algérie vers le Niger. Déposés à la frontière entre les deux pays, au milieu du désert, ils doivent ensuite parcourir 15 km à pied pour atteindre le village d’Assamaka.

Leurs téléphones et leur argent ayant été confisqués en algérie, les migrants se retrouvent dans des centres de transit débordés où ils attendent leur rapatriement vers leur pays d’origine.

Décidément, rien ne va plus entre Alger et Niamey. Quelques mois après que la voisine de l’Est a voulu s’immiscer dans le processus de transition en cours au Niger depuis le renversement, le 26 juillet 2023, du président Mohamed Bazoum par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, c’est cette fois les récentes expulsions menées par les forces de sécurité algériennes à l’encontre de migrants nigériens en situation irrégulière qui a valu à la partie algérienne une volée de bois vert en bonne et due forme. En effet, les autorités nigériennes ont procédé, le 3 avril 2024, à la convocation de l’ambassadeur d’algérie pour lui communiquer leurs protestations vis-à-vis du caractère estimé “violent” desdites expulsions.

Bekhedda Mehdi, Ambassadeur algérienne auprès de la République du Niger, a été convoqué au Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieurs.

Le diplomate algérien a été interpellé suite aux différentes opérations de rapatriement et de refoulement des migrants subsahariens en situation irrégulière.

Des opérations faites dans le non respect des règles et du cout porté atteinte à l'intégrité physique et à la sécurité des biens des ressortissants Nigériens vivants en algérie.

De vastes opérations de rafles policières sont régulièrement menées dans certains quartiers de la ville de Tamanrasset, dans le Sud algérien, où vivent des ressortissants des pays subsahariens dont de nombreux Nigériens”, a dénoncé le gouvernement algérien. Ce à quoi la diplomatie algérienne a dès le lendemain réagi en procédant à son tour à appeler sur le tapis l’ambassadeur du Niger, tout en niant en bloc les accusations portées à son encontre.

Elle a, à cette occasion, “réitéré (...) le ferme attachement de l’algérie aux règles essentielles de bon voisinage, et sa volonté de poursuivre la coordination avec le Niger sur cette question concernant les flux migratoires, et sur toute autre question, dans le respect mutuel et sur la base des valeurs de coopération, de confiance et de solidarité”, mais en peinant à convaincre.

C’est ainsi que l’algérie se trouve actuellement aux prises avec ses voisins sahéliens directs, puisqu’en dehors du Niger elle a également eu maille à partir avec le Mali, qui lui reproche de s’allier aux séparatistes nord-maliens en vue de semer la zizanie dans son territoire.

Bamako avait d’ailleurs annoncé, le 31 décembre 2023, son retrait des accords d’alger, censés restaurer la paix entre le gouvernement central malien et les touaregs qui avaient à un moment réclamé leur indépendance.

Voici ce que pense une grande partie de l' "élite" algérienne du Niger.
"Actes inamicaux" et " ingérence"... d'alger: Le torchon brûle 🪔 entre le Mali et l’algérie...

L'ambassadeur d'algérie à Bamako, El Haoues Riache a été convoqué mercredi par le ministère malien des Affaires étrangères après des "actes inamicaux" et "une ingérence" d'alger dans "les affaires intérieures" du Mali, a annoncé mercredi le ministère. Il lui est notamment reproché des réunions avec des séparatistes touareg sans associer les autorités maliennes.

Bamako a convoqué l’ambassadeur d'Algérie "pour élever une vive protestation" du Mali "suite aux récents actes inamicaux posés par les autorités algériennes, sous le couvert du processus de paix au Mali", affirme le ministère dans un communiqué.

“Les gens se laissent facilement manipuler. La religion est le moyen le plus efficace pour ça...” Michael Moore

L’audience accordée, le mardi 19 décembre, par Abdelmadjid Tebboune à l’imam quiétiste malien, Mahmoud Dicko, au siège de la présidence de la république en présence du général-major Mehenna Djebbar, patron des services de renseignements extérieurs.

Il est à souligner que l’mam Mahmoud Dicko a été reçu seul à El Mouradia alors qu’il avait en face de lui, outre le président de la république algérienne, son directeur de cabinet, son conseiller chargé des affaires religieuses et des relations avec les zaouïas et en présence, surtout, du Directeur Général de la Documentation et de la Sécurité Extérieure, le général-major Mehenna Djebbar.

La présence de ce dernier, à l’audience, signifie clairement qu’il y a une action menée par une structure de renseignements qui n’a rien à voir avec la diplomatie. D’où l’interprétation d’ingérence dans les affaires intérieures du Mali.

Pourquoi l'imam Mahmoud Dicko?

L’Imam Mahmoud DICKO, ancien président du conseil supérieur islamique du Mali et animateur principal du mouvement M5. 

Mahmoud Dicko n’est pas n’importe qui, puisque c’est lui qui a initié et pris la tête d’un vaste soulèvement populaire contre l’ancien président malien feu Ibrahim Boubacar Keita, finalement renversé en août 2020 par un coup d’État militaire.

Le très influent imam Mahmoud Dicko et ses ouailles, ont commencé le job en fragilisant, par de véritables raz-de-marée [les 5 et 19 juin 2020, à l’appel de l’imam, des dizaines de milliers de manifestants sortent dans les rues pour réclamer la démission d’IBK], le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keïta, ce qui a abouti de façon imparable à la chute de l’ancien président malien. [Il est arrêté le 18 août 2020 et, dès le lendemain, Assimi Goïta devient président du Comité national pour le salut du peuple.

Depuis le référendum de juin dernier sur la nouvelle Constitution malienne, à laquelle Mahmoud Dicko est vivement opposé, tout comme les mouvements Touaregs qui ont boycotté son vote, Mahmoud Dicko est devenu un adversaire farouche du régime militaire de son pays qu’il qualifie régulièrement d’«arrogant».

L’ambassadeur algérien à Kinshasa convoqué suite à la visite du chef de l’Armée Algérienne au Rwanda

D’après une communication officielle du Ministère des Affaires Étrangères de la République Démocratique du Congo, Mohamed Yazid Bouzid, ambassadeur de l’algérie à Kinshasa, a été convié à une rencontre le lundi 26 février 2024 avec le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Francophonie, M. Christophe Lutundula. Cette démarche visait à discuter de la récente visite du Chef d’état-major de l’armée algérienne, le Général de corps d’armée Saïd Chanegriha, à Kigali, Rwanda, le 20 février 2024.

Selon le compte du Ministère de la Défense du Rwanda, le Général Saïd Chanegriha a entamé sa visite officielle au Rwanda le 19 février 2024. Accueilli par le Général MK Mubarakh, Chef d’état-major de la Force de Défense du Rwanda (RDF), et par le Ministre de la Défense, Juvenal Marizamunda, le Général Chanegriha a souligné l’importance des relations positives entre les deux armées et exprimé le désir de renforcer ces liens.

Au cours de sa visite, le Général Chanegriha a mis l’accent sur le renforcement de la collaboration bilatérale face aux défis régionaux, soulignant l’importance de la communication continue entre les deux forces.

Cette visite intervient dans un contexte de tensions accrues dans la région des Grands Lacs, notamment dans la province du Nord Kivu en RDC, où l’armée congolaise, soutenue par les forces de la SADC, affronte les rebelles du M23, appuyés par la RDF. Des accusations d’agression par le Rwanda à l’est de la RDC ont été confirmées par des experts des Nations Unies et des pays occidentaux, exacerbant les tensions régionales.

Le gouvernement de la RDC adopte actuellement une position diplomatique ferme, mettant en garde contre toute coopération avec le Rwanda dans des domaines susceptibles de compromettre la sécurité et la stabilité de la RDC.

L’algérie est, en effet, passée maître en création de conflits inutiles avec d’autres pays

Cette visite au Rwanda, suivie de la convocation de l’ambassadeur algérien, reflète les tensions géopolitiques croissantes dans la région des Grands Lacs. La RDC insiste sur l’importance de protéger sa souveraineté et sa sécurité nationale face à ce qu’elle considère comme des menaces extérieures.

Le département d’Etat américain, le ministère français des Affaires étrangères et d’autres pays, ont condamné la poursuite des offensives menées par le mouvement du 23 mars (M23) avec le soutien du Rwanda, ainsi que la présence des forces rwandaises sur le territoire congolais.

Parallèlement, l’Algérie, en ayant récemment conclu des accords militaires avec le Rwanda, est accusée par la RDC de soutenir les ambitions expansionnistes de Kigali, ce qui ne fait qu’exacerber les tensions existantes.

Pour l’instant, les autorités algériennes ont choisi de rester silencieuses face à cette convocation diplomatique, laissant planer le mystère quant à leur réaction future dans cette affaire.

Il reste maintenant à savoir pourquoi Alger a choisi de se ranger aux côtés du Rwanda dans son conflit contre la RD Congo. Est-il besoin d’être un devin pourquoi le général sénile Chengriha a parcouru 5.131,02 km pour se rendre à Kigali?

La réponse est toute simple: La RD Congo est historiquement un pays ami et allié du Maroc. Et comme le régime algérien souffre d’une maladie aigue qui s’appelle le Maroc et son intégrité territoriale, il a cru bien se venger d’un pays ami et allié du Maroc, la RDC, qui a ouvert un Consulat général à Dakhla le 19 décembre 2020, environ un mois après l’intervention héroïque des Forces armées royales pour libérer El Guerguarate et la nettoyer de toute présence des miliciens séparatistes du « polisario ».

Le jeu machiavélique de l’Algérie en Mauritanie

Mokhtar Ould Daddah , ex Président de la République islamique de Mauritanie, nous sommes victimes d'une agression de la part de l'Algérie

Après avoir dirigé le conseil depuis 1957, Moktar Ould Daddah devient président de la République islamique de Mauritanie lorsqu’elle obtient son indépendance de la France, le 28 novembre 1960. Les pouvoirs sont concentrés entre ses mains et celles du Parti du peuple mauritanien, seule formation reconnue par la Constitution de 1964. Ould Daddah est réélu sans opposition en 1966, 1971 et 1976.

« Nous sommes victimes d'une agression de la part de l'Algérie qui au lieu de nous agresser par ses forces armées régulières, nous agresse par l'intermédiaire de mercenaires qu'elle recrute et qu'elle arme. » Mokhtar Ould Daddah

l’Algérie, déclare la guerre à la Mauritanie. Elle y mène des opérations commandos et arme les milices du polisario.

Après quatre ans de combats, Nouakchott, très affaiblie économiquement, avait fini par se retirer du conflit et du territoire sur décision de la junte ayant renversé en 1978 le premier président mauritanien, Mokhtar Ould Daddah, fidèle allié du Maroc.

Le jeu machiavélique de l’Algérie en Libye

Le Mal élu et décrié, Abdelmadjid Tebboune a déclaré que son pays était prêt à « intervenir d’une manière ou d’une autre » en Libye

L’Algérie était prête à «intervenir» en Libye….

Le « président » algérien Abdelmadjid Tebboune a affirmé mardi 8 juin que son pays était prêt à «intervenir d’une manière ou une autre» en Libye voisine pour stopper l’avancée des forces du maréchal Khalifa Haftar, lors de leur offensive lancée sur la capitale Tripoli en 2019-2020. Interrogé lors d’un entretien avec la chaîne qatarie Al-Jazeera, diffusé mardi soir, le président algérien a dit avoir songé à une intervention en Libye car «Tripoli est une ligne rouge». «Nous n’acceptons pas que la capitale d’un pays maghrébin et africain soit occupée par des mercenaires. Nous allions intervenir», a assuré Abdelmadjid Tebboune.

À la question de savoir s’il s’agissait d’une intervention «militaire», Abdelmadjid Tebboune a répondu que l’Algérie serait intervenue d’une «manière ou d’une autre: nous n’allions pas rester les mains croisées». «Quand nous avons dit »c’est une ligne rouge », le message est parvenu et Tripoli n’a pas été occupée», a-t-il ajouté à propos de l’offensive des forces de l’homme fort de l’Est libyen pour s’emparer de la capitale Tripoli, siège du gouvernement reconnu par l’ONU.

Le « président » Tebboune confirme ainsi le changement de doctrine de défense de l’Algérie. La réforme constitutionnelle, voulue par le « chef de l’État » et adoptée par « référendum » le 1er novembre 2020, ouvre en effet la voie à un possible déploiement de l’armée algérienne à l’étranger. Jusque-là, l’Algérie écartait toute intervention militaire hors de ses frontières au nom de l’anti-impérialisme. Mais elle autorise désormais son armée à prendre part à des opérations de maintien de la paix «dans le cadre du respect des principes et des objectifs des Nations unies, de l’Union africaine et de la Ligue arabe».

«Actes d’agressions» de l’​Algérie vis-à-vis de la Libye

En Juin 2021, des unités des forces armées libyenne ont effectué des patrouilles de ratissage à la frontière algéro-libyenne. Des mouvements étranges et suspects ont été observés dans la région de Wadi Takhrhkouri, à l’entrée de Tadrart Acacus, et après enquête et surveillance les militaires libyens ont procédé procédé à l’arrestation des intrus, après avoir vérifiés leurs identités, il s’est avéré que les personnes arrêtés sont de nationalité algérienne.

La nouvelle mouture de la Constitution donne le droit au « président -chef suprême des forces armées et ministre de la Défense » – d’engager des troupes, avec l’aval des deux tiers du Parlement. Dans un récent entretien publié par l’hebdomadaire français Le Point, Abdelmadjid Tebboune avait déjà évoqué, à propos du Mali, la possibilité d’un engagement militaire de l’Algérie à l’extérieur car «la Constitution algérienne autorise désormais ce type d’intervention». Selon des analystes, Alger, soucieux des risques d’instabilité à ses frontières, entend ainsi peser davantage sur la scène régionale, en Libye et au Sahel.

الأسابيع الماضية قامت وحدات من القوات المسلحة بدوريات تمشيط على الحدود الجزائرية الليبية وفي لحظات تم رصد تحركات غريبة في منطقة تخرخوري مدخل جبال اكاكوس وبعد التحري والرصد وإلقاء القبض عليهم ثبتت انهم ذو جنسية جزائرية بعد التعرف على أوراق ثبوتيتهم ووجد بحوزتهم مستندات #يتبع 1 pic.twitter.com/LlEsHvePdd
— هاني المحجوب (@HaAbozguia)

Escalade verbale et menaces déguisées : crise ouverte entre l’algérie et les Émirats arabes unis

Après les propos d’Abdelmadjid Tebboune, qui accuse Abou Dabi (sans le nommer) de « pécher par orgueil », plusieurs personnalités émiraties dont l’ex-ministre des Affaires étrangères ont riposté sur X

« Il est étrange de voir comment un de nos frères lointains agit en faisant des allusions et des sous-entendus concernant ses relations avec les Émirats, continuant les insinuations voilées sans clarifications ni explications. »

Alors que jusqu’à maintenant, les Émirats arabes unis n’avaient jamais réagi à la crise qui couve avec l’Algérie depuis des mois, Anwar Gargash, célèbre ex-ministre émirati des Affaires étrangères (de 2008 à 2021), aujourd’hui conseiller diplomatique du président Mohammed ben Zayed (MBZ), a rompu le silence sur X.


Traduction : « Il est étrange de voir comment un de nos frères lointains agit en faisant des allusions et des sous-entendus concernant ses relations avec les Émirats, continuant les insinuations voilées sans clarifications ni explications. Pourtant, choisir de ne pas répondre et de patienter face à ces provocations restera notre voie, car la sagesse est un héritage de notre leadership qui considère les relations avec les pays frères comme une priorité et un pilier central de notre politique. »

À l’origine de cette sortie : les propos tenus par le président algérien Abdelmadjid Tebboune lors d’une rencontre avec les médias publics samedi 30 mars.

« Si tu cherches à avoir avec nous les comportements que tu as avec les autres, tu te trompes. Nous avons 5,63 millions de chahid [martyrs] morts pour ce pays [pendant la guerre de libération contre la France]. Ceux qui veulent s’approcher de nous, qu’ils le fassent », a-t-il mis en garde. « Partout où il y a des conflits, l’argent de cet État est présent, au Mali, en Libye, au Soudan. »

Sans citer nommément les Émirats arabes unis, il leur a adressé plusieurs messages : « Leurs agissements ne sont pas logiques », estimant que les dirigeants du pays en question ont été conduits au « péché » par « l’orgueil », n’acceptant pas le fait qu’on leur «refuse ceci ou cela».

Et le chef de l’État algérien a ajouté, menaçant : « [l’Algérie] ne plie jamais », elle souhaite « la cohabitation pacifique avec toutes les nations » mais pour ceux qui la provoquent, « la patience a des limites ».

Traduction : « Certaines nations arabes ont toutes les capacités pour réussir, progresser et prospérer, mais cherchez ceux qui sont ‘’responsables’’ de leur gestion et de leur planification, malheureusement ! Il est injuste qu’un pays de cette taille géographique, avec une population aussi nombreuse et d’abondantes ressources naturelles, soit dirigé par des responsables dont la mentalité est aussi décevante. »

Depuis plusieurs mois, la relation entre les deux pays membres de la Ligue arabe s’est détériorée.

À l’issue d’une réunion du Haut Conseil de sécurité, le 10 janvier, l’Algérie avait fait part de ses regrets concernant «les agissements hostiles à l’Algérie, émanant d’un pays arabe frère». Sans citer le pays en question, tout le monde avait compris qu’il s’agissait des Émirats arabes unis (EAU).

Dégradation des relations entre l’Arabie Saoudite et l'algérie à cause du Maroc

L’Arabie saoudite aura beau tenter de résoudre la crise entre le Maroc et l’Algérie, Alger reste campé sur ses positions. Malgré les mains tendues du roi Mohammed VI, le voisin de l’Est n’est pas près de se réconcilier avec Rabat. Cette situation agace Riyad qui visiblement prend ses distances avec l’Algérie. Fin juillet, la visite de Mohamed Ben Salamane (MBS), le prince héritier de l’Arabie Saoudite, à Alger a été annulée de façon inattendue. Le refus « du régime algérien de normaliser ses relations avec Rabat et son mépris affiché à l’égard des propositions saoudiennes ont fortement déplu et exaspéré MBS qui aurait pris personnellement la décision de boycotter Alger », rapporte Maghreb-Intelligence.

Selon certaines sources proches de l’ambassade d’Arabie saoudite à Alger, la volonté du régime algérien de ne pas inviter le roi Mohammed VI au prochain sommet de la ligue arabe, prévu le 1 et 2 novembre prochain à Alger pousse MBS à envisager un boycott de la rencontre. Il se pourrait que le prince saoudien n’envoie qu’un représentant de second rang pour exprimer sa colère à l’égard d’Alger et renforcer la solidarité saoudienne avec le Maroc. Seul le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita est invité par Alger à prendre part au sommet.

En visite à Riyad, Saïd Chengriha déclenche une crise avec l’Arabie Saoudite en refusant d’accomplir la Omra

Après les Émirats Arabes Unis, c’est au tour de l’Arabie Saoudite de se retrouver confrontée à l’hostilité de l’Algérie. Saïd Chengriha, patron de l’armée algérienne, a provoqué un grave incident diplomatique avec la puissante monarchie du Golfe où il est en visite depuis le 3 février 2023, après avoir refusé d’accomplir une Omra offerte et prise en charge par les le ministère saoudien de la Défense, révèle ce 12 février notre confrère Maghreb Intelligence.

Selon la même source, le ministre saoudien de la Défense, Prince Khalid Bin Salman Bin Abdulaziz Al Saud, a mis à disposition du responsable algérien et son équipe un avion officiel pour les emmener à la Mecque pour accomplir le rituel sacré, mais Saïd Chengriha a décliné la proposition sous prétexte qu’il ne ressent pas le besoin d’accomplir la Omra.

Toujours d’après Maghreb Intelligence, le général algérien aurait réagi ainsi pour exprimer son mécontentement après que le prince-héritier et homme fort à Riyad, Mohamed Ben Salmane (MBS), a refusé de lui accorder une audience officielle. D’autant plus que Said Chengriha était chargé de remettre à MBS un message personnel de la part du président algérien Abdelmadjid Tebboune.

Syrie : Un diplomate algérien révèle la complicité d'Alger des crimes de Bachar Al-Assad

L’implication de l’Algérie s’inscrit dans une dynamique plus large de soutien à la Syrie et à l’Iran, visant à maintenir le statu quo face aux changements politiques demandés par les populations syriennes.

D’après les documents, l’Algérie a déployé plusieurs unités spéciales en Syrie et en Iran. Ces unités algériennes ont été envoyées pour soutenir les régimes de Bachar al-Assad et de la République islamique d’Iran dans la répression des mouvements de contestation.

L’Algérie, qui a une expérience significative en matière de répression, a été choisie en raison de sa capacité à mener des opérations de contre-insurrection et à former des forces de sécurité dans des environnements complexes. Ce soutien algérien avait permis à l’armée syrienne de renforcer ses capacités de maintien de l’ordre et de répression face aux soulèvements populaires et aux factions rebelles.

Les documents de renseignement dévoilés par des relais de l’ancienne opposition suggèrent que des soldats algériens et des mercenaires du Polisario, soutenus et formés par Alger, ont rejoint les rangs des forces syriennes dès 2011, au début du conflit. Cette coopération, longtemps passée sous silence, a été coordonnée par les plus hautes instances de l’armée algérienne, notamment le ministère de la défense, qui a supervisé la formation et l’envoi de ces contingents en Syrie. Contrairement à l’Iran et au Hezbollah, qui ont pu retirer leurs forces avant la chute imminente du régime d’Assad, l’Algérie semble avoir été prise de court par l’effondrement rapide du pouvoir syrien en 2012, laissant ses quelque 500 éléments coincés sur place.

La Syrie refuse de libérer des soldats et officiers algériens ainsi que des éléments du Polisario

Derrière le refus des nouvelles autorités syriennes de libérer des mercenaires algériens et séparatistes se cache une collaboration militaire secrète mais soutenue, guidée depuis Alger par le ministère algérien de la défense en faveur de l’ancien président Bachar Al-Assad. Depuis 2011, des soldats et des combattants du Front Polisario ont été envoyés en Syrie pour soutenir les forces loyalistes, leur formation et leur déploiement étant supervisés par les autorités militaires algériennes.

L’implication d’Alger en Syrie, longtemps dissimulée derrière une façade diplomatique, se révèle sous un jour troublant, notamment à la lumière des récentes révélations concernant l’arrestation de centaines de soldats algériens et de combattants du Front Polisario, une information confirmée par le site qatari Newarab. Capturés lors des derniers combats à Alep par les forces de Hay’at Tahrir al-Sham (HTS) en novembre 2024, ces prisonniers sont désormais au cœur d’une crise silencieuse avec les nouvelles autorités syriennes. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, arrivé à Damas la semaine dernière dans l’espoir de négocier leur libération, est rentré chez lui bredouille. La réponse d’Ahmed Al-Charaa, président intérimaire de la Syrie, a été catégorique : “Non”. Ce refus souligne non seulement la fragilité des relations entre Alger et Damas mais révèle également l’envergure de l’engagement algérien en Syrie.

La Syrie refuse de libérer des soldats et officiers algériens ainsi que des éléments du Polisario

Derrière le refus des nouvelles autorités syriennes de libérer des mercenaires algériens et séparatistes se cache une collaboration militaire secrète mais soutenue, guidée depuis Alger par le ministère algérien de la défense en faveur de l’ancien président Bachar Al-Assad. Depuis 2011, des soldats et des combattants du Front Polisario ont été envoyés en Syrie pour soutenir les forces loyalistes, leur formation et leur déploiement étant supervisés par les autorités militaires algériennes.

L’implication d’Alger en Syrie, longtemps dissimulée derrière une façade diplomatique, se révèle sous un jour troublant, notamment à la lumière des récentes révélations concernant l’arrestation de centaines de soldats algériens et de combattants du Front Polisario, une information confirmée par le site qatari Newarab. Capturés lors des derniers combats à Alep par les forces de Hay’at Tahrir al-Sham (HTS) en novembre 2024, ces prisonniers sont désormais au cœur d’une crise silencieuse avec les nouvelles autorités syriennes. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, arrivé à Damas la semaine dernière dans l’espoir de négocier leur libération, est rentré chez lui bredouille. La réponse d’Ahmed Al-Charaa, président intérimaire de la Syrie, a été catégorique : “Non”. Ce refus souligne non seulement la fragilité des relations entre Alger et Damas mais révèle également l’envergure de l’engagement algérien en Syrie.

La Syrie refuse de libérer des soldats et officiers algériens ainsi que des éléments du Polisario

La radio française Monte Carlo Doualiya, citant son correspondant à Damas, rapporte que le président syrien Ahmed Al-Sharaa a refusé la demande du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, concernant la libération de militaires algériens et de miliciens du Polisario.

Le chef de la diplomatie algérienne s’était rendu en Syrie trois jours plus tôt pour rencontrer le nouveau président, mais cette visite a été accueillie avec indifférence par les médias officiels syriens, contrairement à celles d’autres responsables étrangers.

La radio française a confirmé que ces détenus combattaient aux côtés des forces de Bachar al-Assad autour d’Alep, avant d’être capturés par Hayat Tahrir al-Cham (HTC) lors de son offensive de fin novembre, qui a précipité la chute du régime syrien. L'armée algérienne a toujours affiché sa doctrine consistant à ne jamais intervenir en dehors de ses frontières.

Sahara Marocain: l'algérie boycotte l’Équateur

Sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune, l’algérie a adopté une politique plus assertive concernant le Sahara occidental, intensifiant son soutien au Front Polisario et contestant activement la souveraineté marocaine sur ce territoire. Cette approche contraste avec la position traditionnelle de l’Algérie, qui, bien que soutenant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, maintenait une certaine réserve diplomatique. Historiquement, l’Algérie s’alignait sur les résolutions des Nations unies, appelant à une solution politique juste et durable, conforme aux principes de décolonisation et d’autodétermination. Cette position équilibrée visait à favoriser le dialogue et la négociation entre les parties concernées.

Cependant, l’escalade récente des actions diplomatiques, telles que la suspension du traité d’amitié avec l’Espagne en juin 2022 et le rappel de l’ambassadeur en France en juillet 2024 après la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le territoire sahraouis, marque un durcissement notable de la politique algérienne. Cette attitude intransigeante a conduit à des tensions diplomatiques accrues et à des répercussions économiques significatives, notamment la perturbation des relations commerciales avec plusieurs pays.

Cette stratégie soulève des questions quant à sa cohérence avec les principes de l’ONU, qui prône une solution négociée et mutuellement acceptable au conflit du Sahara occidental. En adoptant une posture plus agressive, l’Algérie risque de s’éloigner des efforts internationaux visant à parvenir à une résolution pacifique et consensuelle, tout en s’exposant à un isolement diplomatique et à des défis économiques internes.

Contre tout attente, en octobre et novembre 2024, l’Algérie a décidé de suspendre ses relations commerciales avec l’Équateur et le Panama, deux nations qui ont récemment modifié leur position en faveur du Maroc sur le Sahara occidental. Ces décisions suscitent de nombreuses interrogations, car ni l’Équateur ni le Panama ne sont des acteurs géopolitiques majeurs dans la région maghrébine ou sur la scène régionale. L’Équateur, par exemple, bien qu’étant le premier exportateur mondial de bananes, n’a qu’une influence limitée en dehors de son rôle économique dans ce secteur. Sa décision de suspendre sa reconnaissance de la « République arabe sahraouie démocratique » (RASD) semble davantage motivée par des considérations économiques et diplomatiques pragmatiques, alignées sur les perspectives de coopération avec le Maroc et d’autres cercles économiques. De même, le Panama, premier pays d’Amérique latine à reconnaître la RASD en 1978, a modifié sa position en faveur du plan marocain d’autonomie, citant l’importance d’améliorer les relations bilatérales avec le Royaume.

Ces ruptures semblent disproportionnées au regard de l’importance réelle de ces pays pour la diplomatie algérienne. Elles donnent l’impression que l’Algérie applique une politique punitive envers des nations perçues comme faciles à sanctionner, tout en évitant des confrontations similaires avec des acteurs géopolitiques majeurs.

La position de l’Algérie soulève particulièrement des questions lorsqu’on la compare avec son approche vis-à-vis des États-Unis. En décembre 2020, l’administration de Donald Trump a reconnu officiellement la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, dans le cadre d’un accord de normalisation entre le Maroc et Israël. Pourtant, malgré cette reconnaissance claire et directe, l’Algérie n’a pas pris de mesures similaires contre les États-Unis, ni suspendu ses relations commerciales ou diplomatiques avec Washington.

Ce « deux poids, deux mesures » s’explique probablement par des considérations pragmatiques. Les États-Unis sont un acteur stratégique mondial et un partenaire important dans des domaines clés tels que la sécurité régionale, les échanges économiques et les importations technologiques. Rompre ou même réduire les relations avec Washington aurait des conséquences bien plus graves pour l’Algérie que celles liées à l’Équateur ou au Panama. Cette distinction révèle une certaine flexibilité dans la diplomatie algérienne, où les principes proclamés semblent céder face aux réalités géopolitiques.

Le choix de suspendre les relations commerciales avec l’Équateur a des implications immédiates pour l’économie algérienne. L’Équateur est le premier fournisseur de bananes pour le marché algérien, représentant une part dominante des importations dans ce secteur. Suite à la suspension, de nombreux opérateurs économiques se sont vu refuser la domiciliation bancaire pour l’importation de bananes équatoriennes. Cette situation menace de provoquer une pénurie majeure de bananes en Algérie dans les semaines à venir, un fruit particulièrement prisé par les consommateurs algériens.

Les conséquences économiques pourraient être particulièrement sévères, avec une hausse des prix sur le marché local et une difficulté accrue à trouver des fournisseurs alternatifs à court terme. Les partenaires potentiels comme les Philippines ou le Costa Rica ne disposent pas de la capacité logistique immédiate pour répondre aux besoins du marché algérien, accentué par le refus de l’Algérie de tout transbordement dans le port de Tanger.

En suspendant ses relations commerciales avec des pays secondaires tout en maintenant des relations avec des acteurs majeurs comme les États-Unis, l’Algérie semble privilégier une approche punitive sélective, où les coûts politiques et économiques dictent les choix. Cette stratégie, bien que cohérente sur le plan tactique, risque de nuire à la crédibilité de l’Algérie sur la scène internationale.

Ce paradoxe expose également les limites d’une diplomatie basée sur des principes idéologiques. Alors que l’Algérie défend le droit à l’autodétermination pour le peuple sahraoui, elle semble adapter ses décisions en fonction de la puissance et de l’influence des pays concernés, créant une perception d’incohérence dans son positionnement.

La question sahraouie, érigée en cause nationale, continue de polariser la diplomatie algérienne et d’affecter ses intérêts économiques. Alors que la défense des principes de souveraineté et d’autodétermination reste une priorité déclarée, la réalité des décisions prises montre que ces principes sont parfois mis en balance avec des considérations stratégiques. Si cette approche peut protéger les intérêts algériens à court terme, elle risque de compromettre la crédibilité et l’efficacité de la diplomatie algérienne à long terme, tout en affectant directement les citoyens par des crises comme celle annoncée sur le marché de la banane.

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